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Guide suprême : c’est au tour des responsables de remplir leurs devoirs

L’honorable Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, tout en saluant, le jeudi 10 mars, lors de la dernière rencontre avec le président et les représentants du quatrième mandat de l’Assemblée des Expert de Leadership, dans des propos très importants, la présence majestueuse et significative du peuple aux scrutins du 26 février, qui a ainsi annoncé avec fermeté sa fidélité et son allégeance à l’Ordre islamique, a évoqué les particularités de ces élections, les tâches majeures et les priorités de l’Assemblée des Experts et de l’Assemblée islamique lors de ce nouveau mandat. Il a mentionné les trois priorités essentielles du pays dans le contexte actuel, qualifiant de très sérieuse et d’importante la question de l’infiltration. « L’unique voie de progrès dans le sens vrai du terme consiste à cimenter les infrastructures du pays sur les plans économique, culturel et politique, à préserver les caractéristiques révolutionnaires, à assurer le mouvement basé sur le jihad, à sauvegarder l’honneur et l’identité nationale et islamique, et à ne pas se laisser absorber dans l’imbibition dangereuse mondiale. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, les élections du 26 février étaient des scrutins importants et pleins de sens, dans la perspective de la présence de 34 millions d’électeurs et quelque 70 millions de bulletins de vote dans les urnes. « Le peuple a brillé dans ces élections ; une participation de 62% de l’électorat en comparaison à de nombreux autres pays même les Etats-Unis, est un taux élevé. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, précisant : par cette haute participation, le peuple a montré concrètement sa confiance en l’Ordre islamique.
Il a rappelé qu’il est naturel que certaines personnes soient élues et un nombre d’autres ne soient pas élus lors de différents scrutins. Il a remercié les candidats du nouveau mandat de l’Assemblée des Experts qui n’ont pas réussi. « Certes, il y a d’éminentes personnalités dont le fait d’avoir obtenu des voix et de n’avoir pas des voix ne leur porte aucun préjudice ; les messieurs Yazdi et Mesbah font partie de ces personnes dont leur présence à l’Assemblée des Expert en renforce le poids et leur absence est une perte pour l’Assemblée des Experts. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique. Il a ensuite évoqué les caractéristiques et les particularités des élections au sein de l’Ordre islamique notamment les scrutins du 26 février. « La liberté d’action du peuple pour participer aux élections compte parmi ces caractéristiques, car en l’Ordre islamique, la participation aux élections n’est pas obligatoire, et le peuple est présent avec motivation et enthousiasme dans tous les scrutins. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui l’aspect concurrentiel des élections en l’Ordre islamique en est la seconde particularité. « Les élections du 26 février étaient un scrutin totalement concurrentiel car les différents fractions et  individus, avec de diverses devises y avaient participé ; la Radiotélévision était à la disposition des candidats de l’Assemblée des Experts ; tous ont travaillé et rivalisé dans le sens littéral du terme. », a réitéré l’honorable Ayatollah Khamenei, qui a considéré la sécurité et le calme de l’ambiance des élections un des points saillants des récentes élections. « Tandis que le quotidien des populations dans les pays limitrophes de nous est rythmé par l’insécurité et les événements terroristes, des élections d’une telle grandeur et avec une telle vaste participation populaire ont eu lieu sans incident amer, de sorte qu’à Téhéran, les gens se sont rendus aux urnes en toute sécurité depuis huit heures du matin jusqu’à minuit. », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei a tenu à remercier les forces de l’ordre, le ministère des Renseignements, le ministère de l’Intérieur, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique et le Bassij pour leur travail assidu visant à assurer la sécurité des élections. Il a également rappelé que la santé et la probité étaient une autre caractéristique de ces scrutins. « Contrairement à la campagne des ennemis ainsi que les prétentions de certains à l’intérieur du pays, les élections sont toujours saines dans l’Ordre islamique, il n’y a eu aucun mouvement organisé pour influer sur les résultats des élections. », a-t-il ajouté.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite réitéré : les élections du 26 février ont une nouvelle fois montré la fausseté des propos de ceux qui en 2009 avaient prétendu que les élections sont invalides et ont engendré cette sédition néfaste pour le pays.
Et d’ajouter : à l’instar de ces récentes élections qui ont été saines, les scrutins précédents dont ceux de 2009 et de 2005 ont été sains.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a vu en la conduite parfaitement noble de ceux qui n’ont pas obtenu les voix, une autre particularité de ces scrutins du 26 février. Et de préciser : et cela contrairement à la conduite déloyale de ceux qui en 2009 n’ont pas gagné les voix et en lançant la sédition ont porté préjudice au pays et ont suscité la convoitise des ennemis. Ceux qui n’ont pas obtenu les voix dans ces élections ont félicité les gagnants, ce qui est en soi un geste valeureux et grand.
L’honorable Ayatollah Khamenei en résumant cette partie de ces propos a souligné : le peuple en exprimant sa confiance en l’Ordre islamique, lors des élections du 26 février se trouvait aux antipodes des tentatives de l’ennemi qui visait à créer le binôme peuple et l’ordre et à discréditer les élections.
Il a fait de nouveau allusion aux attaques de ces derniers mois contre le Conseil des Gardiens et en reprochant vivement à ceux qui ont, sans le vouloir, suivi l’ennemi, leur assaut contre le Conseil des Gardiens, il a souligné : le Conseil des Gardiens a accompli sa tâche avec sérieux et s’il y a un problème, cela concerne la loi qui doit être amendée.
« Vérifier l’éligibilité de 12 mille personnes en 20 jours est un défaut légal qui doit être réglé ; il ne faut attaquer le Conseil des Gardiens pour un défaut légal. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique. « Pourrait-on confirmer l’éligibilité d’un individu pour les élections sans avoir requis les conditions ; pourrait-on en répondre devant la cour divine ? », s’est-il interrogé. « Lorsque le Conseil des Gardiens ne peut pas constater les conditions légales chez un individu, il ne peut pas confirmer son éligibilité ; ce qui n’est pas un défaut, c’est agir selon la loi. », a-t-il ajouté.
L’honorable Ayatollah Khamenei en insistant sur le fait que le Conseil des Gardiens est un des principaux centres de l’Ordre de la République islamique, qui a, dès le début de la Révolution, fait l’objet de l’assaut de l’Arrogance, a souligné : tout acte de destruction à l’encontre du Conseil des Gardiens est non islamique, illégal, illégitime et contre révolutionnaire.
« Il se pourrait que ceux dont l’éligibilité n’a pas été validée, soient naturellement fâchés mais il ne faut pas détruire le Conseil des Gardiens, il leur faut faire le suivi de leur protestation par les voies légales. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a ensuite expliqué les caractéristiques et les messages des scrutins du 26 février, pour souligner : le peuple par sa présence au devant de la scène a rempli sa tâche ; c’est maintenant au tour des responsables de remplir leurs devoirs.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a en premier lieu évoqué les devoirs des élus du nouveau mandat de l’Assemblée des Experts en tant que l’un des plus importants piliers de l’Ordre islamique. « La tâche qui incombe à l’Assemblée des Experts consiste à rester révolutionnaire, à penser dans l’esprit révolutionnaire et à agir en révolutionnaire. », a réitéré l’honorable Ayatollah Khamenei pour respecter ces trois spécificités dans les modalités de la désignation du futur leader du pays, ce qui constitue l’une des tâches les plus fondamentales de l’Assemblée des Experts, et d’ajouter : il est nécessaire que lors du choix du futur leader, on s’écarte des considérations, des circonspections et des précautions, il faut seulement et uniquement avoir en considération Dieu, le besoin du pays et le principe de la vérité.
« Si l’on néglige cet immense devoir,  le fonctionnement de l’Ordre et le pays fera défaut dans sa base même. », a noté le Guide suprême de la Révolution islamique, qui en référence à la présence des oulémas, des personnalités éminentes et des figures saillantes au sein de l’Assemblée des Experts a rappelé qu’une autre tâche des élus de cette Assemblée est de transmettre les desideratas et des problèmes du peuple aux responsables et d’expliquer les vérités aux populations et les informer. », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique.
A propos des devoirs des députés de la nouvelle législature de l’Assemblée islamique, il a évoqué son conseil de toujours consistant à aider et à accompagner le gouvernement, ajoutant que cette entente et cette aide ne signifient pas que l’Assemblée islamique néglige ses devoirs légaux.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite évoqué les devoirs qui incombent aux responsables gouvernementaux pour dire : dans les conditions actuelles du pays, trois tâches et priorités essentielles devront être envisagées par les responsables gouvernementaux : « 1- l’Economie de résistance », « 2- la poursuite accélérée du mouvement scientifique du pays » et « 3-l’immunisation culturelle du pays, du peuple et des jeunes. »
L’honorable Ayatollah Khamenei soulignant, à propos de la priorité initiale, que les problèmes économiques du pays ne seront pas réglés sans l’application des politiques de l’Economie de résistance et qu’il n’y aura pas de l’essor économique, a ajouté : il est convenu que le gouvernement met sur pied un QG de l’Economie de résistance et de désigner un commandant pour ce QG ; des démarches ont été entreprises mais ces démarches devront être concrètes et perceptibles.
« Il incombe aux responsables gouvernementaux de déterminer entièrement la proportion de leurs activités et de leurs efforts économiques avec l’Economie de résistance ; toute sorte de coopération et de projets économiques devront être mesurés à l’aune des politiques de l’Economie de résistance, qui sont élaborées sur la base de la raison collective et font l’objet de consensus de la majorité des experts et des économistes. », a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a ensuite évoqué la seconde priorité à savoir « la continuité du mouvement scientifique en plein essor », pour ajouter : si nous souhaitons la puissance, la grandeur et la source de référence religieuse dans le monde, il nous faut renforcer la science et il ne faut pas que le mouvement scientifique s’arrête.
« Il faut poursuivre sérieusement le progrès scientifique car l’un des résultats sera l’économie basée sur la science. », a fait remarquer l’honorable Ayatollah Khamenei, qui, en se référant à la troisième priorité des responsables gouvernementaux, à savoir « l’immunisation culturelle » du pays, a réitéré : pour l’immunisation culturelle, il nous incombe en premier lieu d’avoir foi en cet objectif, planifier ensuite dans ce sens et nous déployer sérieusement.
« Si ces trois priorités figurent à l’ordre du travail des responsables gouvernementaux, le résultat sera le progrès du pays dans le sens vrai du terme. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui, le progrès superficiel via un essor apparent, les importations des marchandises et le contentement conjoncturel de la société sera au détriment du peuple. « Le progrès devra être profond, solide et basé sur les structures internes du pays. », a-t-il fait remarquer.
« L’unique voie de progrès dans le sens vrai du terme consiste à cimenter les infrastructures du pays sur les plans économique, culturel et politique, à préserver les caractéristiques révolutionnaires, à assurer le mouvement basé sur le jihad, à sauvegarder l’honneur et l’identité nationale et islamique, et à ne pas se laisser absorber dans l’imbibition dangereuse mondiale. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.
En allusion au plan de l’ennemi pour s’infiltrer, il a précisé : sur la base des renseignements précis, l’Arrogance et les Etats-Unis ont un sérieux plan d’infiltration dans le pays ; bien entendu cette infiltration n’est de la nature du coup d’Etat, car ils savent bien qu’une telle chose est impossible dans la structure de l’Ordre de la République islamique ; par conséquent ils poursuivent l’infiltration via deux autres chemins.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, cibler les responsables et le peuple constitue les deux objectifs principaux de l’infiltration de l’ennemi, et d’ajouter : l’objectif de l’ennemi en élaborant le plan de l’infiltration chez les responsables est de modifier les calculs des responsables du pays, dont le résultat serait de dominer la pensée et la volonté des responsables ; dans ce cas, il ne serait plus besoin de l’intervention directe de l’ennemi, la personne responsable, sans qu’elle en soit consciente elle-même, prend la même décision que l’ennemi veut.
L’autre niveau d’infiltration, selon le Guide suprême de la Révolution islamique, est de cibler les croyances du peuple en l’Islam, la Révolution, l’Islam politique et ses tâches publiques c'est-à-dire bâtir la société et échafauder la civilisation. « Le déni de l’indépendance du pays est un autre point de l’assaut et de l’infiltration de l’ennemi, ce dont certains à l’intérieur du pays l’évoquent maladroitement et ils disent que l’indépendance est une question désuète et n’a plus de sens aujourd’hui. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, rappelant que modifier les croyances du peuple pour faire oublier les trahisons de l’Occident est un autre plan de l’ennemi. « On dit, dans les campagnes mondiales, pourquoi la République islamique et ses responsables sont-ils autant contre l’Occident et les Etats-Unis ? », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique pour souligner : l’Occident nous a porté préjudice, il ne faut pas oublier ce que l’Occident nous a fait. Je ne suis pas pour rompre les relations avec l’Occident mais il faut que nous sachions avec qui sommes-nous en interaction ?
Le Guide suprême de la Révolution islamique en citant les cas explicites de l’animosité de l’Occident vis-à-vis du peuple iranien depuis la mi-période qajare jusqu’à nos jours, a réitéré : la faiblesse des monarques qajars a été à l’origine des pressions sur notre peuple, des concessions faites aux Occidentaux et de l’arrêt de notre progression ; ensuite ce fut Reza Khan et son fils qui sont montés au pouvoir ; puis le mouvement de la nationalisation du 28 mordad 1332 (19 août 1953) a été réprimé et l’appareil infernal de la Savak lancé.
 « Détruire l’agriculture, freiner le progrès scientifique, enlever les cerveaux actifs et entraîner les jeunes du pays vers la dépravation et l’addiction comptaient parmi d’autres plans sous la direction de l’Occident à l’époque pahlavi. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique, ajoutant que les Occidentaux, depuis l’avènement de la Révolution islamique, y étaient hostiles et ils ont aidé la contre-révolution dans les secteurs financiers, d’armes et d’assistance politique ; ils ont fait circuler des rumeurs à l’encontre de l’Imam, de la Révolution et les responsables révolutionnaires et ont fait preuve d’inimité ; ils ont aidé Saddam, sur les plans militaire, de renseignement et politique, là où ils le pouvaient.
L’exercice des sanctions à l’encontre de notre pays est un autre exemple de ce genre d’hostilité. « L’Ordre islamique n’a pas l’intention d’être hostile envers l’Occident mais on a jeté les bases de l’indépendance dans ce pays et c’est dès cet instant qu’ils ont commencé les hostilités. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique.
En allusion au suivisme de l’Europe des politiques américaines dans différentes affaires dont les sanctions et la campagne d’intoxication, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré : nous sommes responsables du pays, du peuple et de l’histoire ; si nous ne tenons pas tête avec courage et autorité devant l’inimité des ennemis, ils feront du pays et du peuple une bouchée ; ce que nous ne devons pas leur permettre.
Le Guide suprême de la Révolution islamique se référant aux propos de certains responsables, disant qu’il faut avoir de l’interaction avec le monde entier, a noté : il faut avoir des rapports avec le monde entier, bien sûr à l’exception des Etats-Unis et du régime sioniste ; mais il faut aussi être conscient que le monde ne se résume pas en Occident et en Europe.
Il a rappelé que plus de 130 pays avaient participé au Sommet des Non-alignés à Téhéran, pour ajouter : aujourd’hui, les puissances se sont réparties dans le monde, l’Est du monde et la région d’Asie sont aussi une vaste zone.
L’honorable Ayatollah Khamenei en soulignant que dès le début, les Occidentaux ont été hostiles au peuple iranien et à présent ils cherchent à s’infiltrer, a précisé : l’ennemi a élaboré quelque dix moyens pour l’infiltration scientifique, culturelle et économique dont « établir des rapports avec les universités et les savants », «  être présent aux conférences apparemment scientifiques mais dans l’objectif de s’infiltrer » et « envoyer des agents des appareils de sécurité sous couverture d’activités culturelles ».
Le Guide suprême de la Révolution islamique a réitéré que la voie fondamentale pour confronter l’infiltration consiste à renforcer le pays de l’intérieur. « Si l’Iran islamique est fort et riche de l’intérieur, ceux-là mêmes qui fanfaronnent aujourd’hui, feront la queue pour établir des relations avec l’Ordre islamique. », a-t-il ajouté.
« Il y a aujourd’hui des navettes de la part des Occidentaux mais ces navettes n’ont eu aucun effet positif ; il faut que dans la pratique ces navettes aient de l’impact, sinon des accords sur papier sont vains. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, qui, en rendant hommage au travail laborieux des responsables du pays, a noté : l’expérience de 37 années de la République islamique a montré qu’il faut être fort des points de vue intellectuel, politique, économique, culturel et scientifique ; une fois parvenus à cette étape, nous accéderons à la véritable grandeur.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ouvert son discours en rendant hommage au souvenir des regrettés membres du quatrième mandat de l’Assemblée des Experts surtout l’Ayatollah Vaez Tabassi et l’Ayatollah Khazali, pour souligner : ces deux frères appréciables avaient maintenu dans le sens littéral du terme, la place de l’expertise au sein de l’Assemblée des Experts et ils avaient passé dûment leur épreuve.
Le Guide suprême de la Révolution islamique en évoquant les antécédents combatifs de l’Ayatollah Vaez Tabassi et ses services rendus à la Révolution et au sanctuaire de l’Imam Reza, a ajouté : cet homme franc, croyant, ferme dans les conjonctures les plus névralgiques, a mis en exergue sa place au sein de la Révolution, et lors de la sédition de 88 (2009) en s’écartant des considérations et des amitiés, il est venu au devant de la scène.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, la présence grandiose et fervente du peuple aux cérémonies de funérailles de l’Ayatollah Vaez Tabassi est le signe de la gratitude des habitants de Machhad. « Le mode de vie de cet homme honorable ne changea pas tout au long de la période de sa responsabilité ; il n’a jamais eu pris un aspect aristocrate ; il quitta ce bas-monde dans la même maison qu’il avait avant la Révolution. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, qui, à propos de l’Ayatollah Khazali a déclaré : le défunt Khazali a, lui aussi, passé de dures épreuves, là où il était question de ses proches, il se tint fermement du côté de la Révolution ; une telle caractéristique valorise les hommes et donne du sens à leur action révolutionnaire.
L’honorable Ayatollah Khamenei a aussi tenu à présenter ses condoléances à l’occasion des jours marquant l’anniversaire de la mort en martyre de la vénérable Fatemeh (que le salut de Dieu soit sur elle), et d’ajouter : lors du rappel des vertus de l’honorable Fatemeh, il faut veiller à ne pas évoquer des questions divisionnistes, car aujourd’hui la politique diabolique du front de l’Arrogance consiste à diviser chiite et sunnite.
« Certes, évoquer l’histoire en respectant les mesures, la politesse et en envisageant les intérêts n’a pas de problème, mais il ne faut pas engendrer de discorde et de rancune. », a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique, réitérant que les guerres actuelles qui ravagent la région puisent dans des motivations purement politiques, et de préciser : les ennemis de l’Islam tentent de muter ces divergences en divergences confessionnelles afin qu’elles ne se terminent pas facilement ; quant à nous, nous ne devons pas l’aider dans cet objectif dangereux.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué la présence et la mort en martyre des frères sunnites dans la défense des sanctuaires des Gens de la demeure (que le salut de Dieu soit sur eux) d’autant que leurs familles s’en sont déclarées fières. « L’éminent clergé musulman ne devra pas permettre qu’en blessant les sunnites, le plan divisionniste des Américains et des sionistes se réalise. », a recommandé le Guide suprême de la Révolution islamique.
Avant les propos du Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, le président de l’Assemblée des Experts, l’Ayatollah Yazdi a présenté ses condoléances à l’occasion de l’anniversaire de la mort en martyre de la vénérable Fatemeh, et il a rendu hommage au souvenir de l’Ayatollah Vaez Tabassi et l’Ayatollah Khazali ; il a ensuite présenté un compte-rendu de la 19e séance de l’Assemblée des Experts.
De même l’Ayatollah Shahroudi, vice-président de l’Assemblée des Experts à présenté un compte-rendu de tous les débats, les discours et les négociations des membres de l’Assemblée des Experts et des invités de la récente session.
   

 

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