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Guide suprême : l’ennemi veut détruire les capacités de la RII

Le mardi 14 juin, lors d’une audience accordée aux chefs des trois pouvoirs, aux responsables de l’Ordre, aux directeurs de différents appareils et aux éléments actifs sur les plans politique, social et culturel, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a rappelé que la promotion des capacités fondamentales renforcerait l’immunité et l’autorité du peuple et du gouvernement. « La planification et la détermination des priorités pour régler les deux problèmes essentiels que sont le marasme et le chômage, feront accélérer la vitesse de la réalisation de l’Economie de résistance. », a-t-il ajouté.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a commencé son discours en recommandant de profiter encore davantage de l’ambiance spirituelle du mois béni de ramadan et a évoqué les prières et invocations qui sont propres à ce mois béni pour souligner : un certain nombre de ces invocations sollicitent l’émancipation des péchés qui, s’ils touchent, - Dieu ne le veut pas –, les responsables, nuiront à toute la société et au pays.
Pour l’honorable Ayatollah Khamenei, l’absence de motivation, la négligence, le durcissement du cœur, la nonchalance, la vanité figurent parmi ces péchés. « Si les responsables ne se surveillent pas, et s’ils étaient touchés par ces péchés, les étapes suivantes et plus dangereuses seraient de manquer les conjonctures cruciales, de souffrir de l’hypocrisie et de renier les mannes divines. », a-t-il averti.
Dans l’optique du Guide suprême de la Révolution islamique, l’unique voie d’éviter les péchés et les fautes réside dans la piété et l’auto-surveillance.
Le Guide suprême de la Révolution islamique s’est ensuite attardé sur les grandes questions du jour. Insistant sur le fait que le pays se trouve dans la conjoncture actuelle dans des conditions névralgiques et particulières, il a souligné : parmi les particularités de la donne actuelle, on peut évoquer le fait que le responsables, contrairement aux premières années de la Révolution, connaissent mieux les immenses potentialités du pays ; et qu’ils en ont une connaissance globale et entière des capacités et des moyens.
« Autre particularité qui rend plus névralgique la donne actuelle est une inimité manifeste et spéciale contre la République islamique qui va au-delà des divergences ordinaires entre les Etats. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique pour qui la raison de cette animosité particulière, est le fait que la RII est un phénomène inédit. « L’Ordre islamique, sur la base des principes intellectuels et pratiques de l’Islam est contre l’Arrogance, l’iniquité, la discrimination et les politiques hégémoniques ; et en dépit de toutes les pressions, sa puissance et son influence s’étendent au fil des jours dans la région voire dans le monde, et s’approfondissent ; en tant que nouvelle puissance émergeante il défie les intérêts injustes des puissances arrogantes. », a noté le Guide suprême de la Révolution islamique.
« Il faut connaître les plans de l’ennemi et avoir un marco-planning et  des plans d’immunisation pour les déjouer et il faut avoir des programmes exécutifs qui prennent sens dans le cadre de ce marco-planning. », a souligné l’honorable Ayatollah Khamenei ajoutant : le plan de l’ennemi vise à éliminer les capacités de la République islamique, et s’il n’y parvient pas, à endiguer le développement de ces capacités.
Il a réitéré que l’unique voie de déjouer le plan de l’ennemi consiste à l’exploitation juste et appropriée des capacités et au renforcement croissant de la puissance et de l’autorité du pays. Dans ce sens il a évoqué les potentialités principales et fondamentales du pays.
« La foi islamique » est la première potentialité que le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué : la partie adverse exploite tous ses moyens notamment le cyberespace pour ébranler la foi islamique de la jeune génération et des générations futures, par conséquent il faut œuvrer particulièrement pour préserver et approfondir la foi islamique au sein de la société en tant que l’un des facteurs de l’autorité. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei a vu en « les progrès scientifiques », la seconde potentialité essentielle du pays ; soulignant que la partie adverse est vivement contre le progrès scientifique de notre pays et qu’elle n’a même pas hésité à assassiner nos scientifiques, il a ajouté : ils ont même eu recours à des moyens abjects et interdits comme les malware et les virus informatiques pour saper notre progrès scientifique ; nous aurions pu porter plainte aux tribunaux internationaux pour ce crime, malheureusement cela n’a pas été fait.
« Une des principales raisons de la pression sur le secteur nucléaire était l’opposition au progrès scientifique du pays ; ils savent eux-mêmes que la prétention de l’accès à la bombe nucléaire n’est qu’un mensonge manifeste. », a déclaré le  Guide suprême de la Révolution islamique.  
« L’aptitude économique » et « la puissance de défense dissuasive » sont d’autres facteurs de l’autorité du pays, dans l’optique du le Guide suprême de la Révolution islamique, qui en insistant sur la promotion de ces capacités, a réitéré : la puissance politique nationale dans le sens de l’unité et de cohérence nationales devra être préservée ; et en dépit des divergences et de différentes tendances politiques - ce qui ne pose aucun problème -  il ne faut pas qu’il provienne de discorde parmi le peuple, dans les bases du mouvement de l’Ordre.
« Grâce à Dieu, il existe aujourd’hui cette cohérence et cette unité nationale envers les bases de l’Ordre ; la quasi-majorité du peuple apprécient la Révolution, les manifestations de la Révolution, les souvenirs de la Révolution et la mémoire de l’Imam (que son âme repose au paradis). », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique.
Il a ensuite mentionné la jeune population en tant qu’une autre capacité fondamentale du pays et d’ajouter : la jeune population est une importante et grande manne ; il revient aux responsables gouvernementaux d’agir via une planification correcte pour augmenter la jeune population du pays.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite insisté sur le renforcement des sextuples capacités fondamentales du pays pour déjouer le plan de l’ennemi. « L’ennemi signifie le réseau de l’arrogance à sa tête l’administration américaine ainsi que le réseau sioniste qui est l’incarnation du régime factice sioniste. », a-t-il ajouté.
En allusion au fait que la partie adverse ne cache nullement pas son inimité, il a déclaré : les propos d’il y a quelques  jours du ministre des Affaires étrangères devant la séance publique du Parlement, soulignant que la nature des Etats-Unis n’a pas changé, sont totalement justes, la nature de l’actuelle Amérique est la même nature de l’Amérique de l’époque Reagan ; il n’y a aucune différence entre démocrate et républicain.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite fait allusion à une image erronée des Etats-Unis : certains s’imaginent que nous pouvons régler nos problèmes avec les Etats-Unis, ce alors que cela n’est qu’une fausse vision et qu’une illusion.
Rappelant que du point de vue rationnel, la RII ne fera jamais l’objet d’affection de l’administration américaine, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré : le comportement des Américains a toujours été démoniaque et hostile, par conséquent l’idée que les problèmes entre l’Iran et les Etats-Unis sont un malentendu et peuvent être résolus via des négociations basées sur la méthode cinquante-cinquante n’est qu’irréaliste et fausse.
« Le problème essentiel des Américains est l’existence même de la RII, ce qui ne peut se régler par négociations car la puissance et l’indépendance émanant de l’Islam sont inadmissibles pour l’Arrogance. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei soulignant le fait que du point de vue des Etats-Unis, le compromis signifie reculer des principes et des positions, a déclaré : ce reculement n’a pas de fin, tout comme aujourd’hui qu’après le nucléaire c’est au tour de la question balistique qu’ils ont mis en avant, après le missile ce sera au tour des droits de l’homme, après les droits de l’homme ce sera au tour du Conseil des Gardiens, ensuite ce sera au tour du Velayat Faqih, et finalement la Constitution et la souveraineté de l’Islam. Par conséquent, l’idée stipulant que la République islamique pourra parvenir à un compromis avec les Américains est erronée.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite évoqué une autre idée erronée et d’ajouter : certains s’imaginent que la raison de l’hostilité des Etats-Unis contre l’Iran réside dans les provocations et le bellicisme de la République islamique, ce alors que ce sont eux, qui depuis l’avènement de la Révolution islamique ont jeté les bases de l’hostilité et du bellicisme à travers une rhétorique malveillante, les sanctions, les harcèlements et le refuge accordé aux ennemis du peuple iranien.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, le renforcement de l’immunité et l’autorité du pays est le remède véritable de toutes les hostilités des arrogants. « Conformément au verdict avéré du Coran, il faut renforcer tant que nous le pouvons, notre force et notre puissance confessionnelle, économique, défensive, scientifique, politique et notre population. », a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique.  
Il a appelé les responsables de tous les appareils à remplir entièrement leurs devoirs dans le sens du processus de la promotion de la capacité et de l’immunité nationale et il a recommandé aux responsables des ministères et des appareils liés à la capacité scientifique du pays de rester écarter des questions marginales.
L’honorable Ayatollah Khamenei en insistant sur la nécessité de soutenir les jeunes engagés et révolutionnaires en tant qu’une des potentialités du pays, a ajouté : comme je l’ai toujours dit ouvertement : je défends toujours les jeunes croyants révolutionnaires et je leur suis reconnaissant.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a poursuivi ses propos devant les responsables et les directeurs de haut rang de l’Ordre en évoquant des points importants au sujet de l’économie et  du Plan global d’action commun.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, le chômage et le marasme sont deux problèmes essentiels du pays. « Ces problèmes, a-t-il précisé, découlant plutôt des sanctions, ont pour origines les politiques et des programmes de l’actuel gouvernement, de l’ex-gouvernement et de l’ancien gouvernement. »
L’honorable Ayatollah Khamenei évoquant ensuite un certain nombre de solutions pour régler ces deux problèmes, a estimé nécessaire l’attention accordée aux petites et moyennes industries.
« La revivification de telles industries compte parmi les piliers de l’Economie de résistance et elle pourra dans une large mesure redynamiser l’économie et créer des emplois. », a-t-il fait remarquer.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a également qualifié de très importante la détermination des priorités. « Il est naturel que chacun des ministres considère ses problèmes plus importants et qu’il agisse pour absorber plus de ressources mais il incombe au gouvernement d’accélérer le mouvement économique en déterminant les véritables priorités. », a conseillé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui, en souhaitant la concrétisation des efforts du gouvernement à propos de l’Economie de résistance, a estimé que le soutien aux compagnies scientifiques est totalement prioritaire dans le sens du règlement des deux problèmes essentiels que sont le chômage et le marasme.
Empêcher l’importation des marchandises similaires qui sont produites à l’intérieur ou dont le pays n’a pas besoin, rénover les équipements désuètes des industries, accorder un intérêt tout particulier au secteur agricole, se concentrer et investir dans la production et l’exportation des dérivés pétroliers au lieu de vendre du brut comptaient parmi d’autres recommandations du Guide suprême de la Révolution islamique aux responsables du pays.
« Augmenter la production et les exportations du pétrole est un besoin du pays. Or, il ne faut pas importer de l’essence dans un pays qui est tenant des plus grandes réserves en pétrole et en gaz dans le monde. Il incombe aux responsables d’agir pour régler ce problème. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite critiqué ce point de vue qui prône l’absence de ressources nécessaires pour réaliser l’Economie de résistance, et d’ajouter : les comptes en devise et en rial des gens dans les banques constituent un énorme chiffre, en augmentant les facilités et les exhortations légales, conduisez ces ressources vers l’accélération du processus de l’Economie de résistance.
Le Plan global d’action commun et l’évaluation du respect des parties  envers leurs engagements étaient la dernière partie des propos du Guide suprême de la Révolution islamique devant les responsables de l’Ordre.
L’honorable Ayatollah Khamenei a qualifié d’excessifs les points de vue des deux groupes pro et anti Plan global d’action commun. « Tous ceux qui honorent le Plan global d’action commun et tous ceux qui le réfutent et le critiquent, font parfois preuve d’excès dans leurs points de vue. Ce alors que le Plan d’action commun a aussi bien des points positifs et des qualités que des points faibles et des carences. », a noté le Guide suprême de la Révolution islamique. « Les qualités du Plan global d’action commun sont toutes des points qui ont exhorté la République islamique à négocier ; bien entendu un grand nombre de ces qualités n’ont pas été fournies. », a-t-il ajouté.
Quant aux défauts du Plan global d’action commun, le Guide suprême de la Révolution islamique a précisé : ces défauts sont les cas dont nous craignons toujours et nous avons répété que la partie adverse ne tient pas sa promesse et méchante par nature ; il ne respectera pas sa promesse.
« Le Plan d’action commun a des carences et des vides que s’ils étaient comblés, les défauts seraient moins ou éliminés. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei en rendant hommage aux efforts assidus des négociateurs nucléaires, a réaffirmé : ce que nous disons à propos du Plan global d’action commun ne concerne absolument pas aux efforts déployés par ces chers frères, mais c’est une évaluation du bilan de la partie adverse.
Le Guide suprême de la Révolution islamique en référence aux angles pleins d’ambiguïtés du document du Plan d’action commun qui a balisé le terrain à des abus de la partie adverse, a souligné : la République islamique ne sera pas la première à violé le Plan d’action commun car respecter la promesse est un commandement coranique mais si les menaces des candidats à la présidentielle américaine consistant à déchirer l’accord du Plan d’action commun se réalisent, la République islamique brûlera le Plan d’action commun, ce qui est aussi un commandement coranique à propos du non-respect de la promesse de la part de la partie adverse.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué des exemples du non-respect des Etats-Unis envers leurs engagements.  « Le devoir de la partie adverse était de lever les sanctions mais elle n’a pas accompli cette tâche, autrement dit elle a levé une partie des sanctions de sorte que pratiquement les sanctions ne sont pas levées. », a fait remarque le Guide suprême de la Révolution islamique et de préciser : les Américains ont entièrement maintenu les sanctions initiales, ce qui influe sur les sanctions secondaires qui devraient être levées.
« Que les responsables fassent attention à cette réalité et qu’ils ne répètent plus que les sanctions sont levées. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique.
Soulignant que les problèmes des transactions avec les banques étrangères ne sont pas réglés, le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : les autorités de l’administration américaine disent verbalement qu’il n’y a pas d’obstacle dans les transactions bancaires avec l’Iran mais dans la pratique, elles agissent de sorte qu’aucune banque n’ose faire des transactions avec l’Iran.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite considéré les récentes déclarations d’une autorité américaine, disant « nous ne mettrons pas tranquille l’Iran », un exemple de cette attitude ambivalente. « La partie américaine a commis ce péché et cette grande faute envers l’Iran en obstruant les transactions avec les banques étrangères et personne ne doit justifier cet acte des Américains. », a martelé le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’assurance des pétroliers est un autre point important dont le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué des détails de cette faute des Etats-Unis et de préciser : bien entendu, ils ont accepté un niveau restreint de cette assurance ; or les macrostructures d’assurance ne s’y impliquent pas car les Américains sont membres de ces structures et ils mettent des entraves.
Réitérant que la République islamique a entièrement rempli ses engagements, le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : nous avons rempli les uns après les autres nos engagements, nous avons suspendu l’enrichissement à 20%, Fordou et Arak ; or la partie adverse en demande toujours.
L’honorable Ayatollah Khamenei a souligné à l’adresse du président de l’Organisation de l’Energie atomique du pays : n’acceptez absolument pas les attentes de la partie adverse concernant les fibres carbone en fonction de la fabrication des centrifugeuses et le mesurage des 300kg de matières nucléaires et ne les admettez pas.
Le Guide suprême de la Révolution islamique en allusion aux avoirs bloqués de notre pays à l’étranger, a déclaré : aujourd’hui, l’accès aux revenus pétroliers du pays est une tâche difficile et coûteuse ; l’argent que nous avons chez les banques étrangères n’est pas encore restitué à la République islamique, car cet argent est en dollar, et son transfert en raison de l’inimité et la déloyauté des Etats-Unis a été verrouillé.
L’honorable Ayatollah Khamenei a qualifié l’industrie nucléaire, de stratégique, une industrie qui devrait rester indemne et se développer. En allusion à l’influence concrète de l’industrie nucléaire dans l’immunisation et la promotion de la sécurité du pays, le Guide suprême de la Révolution islamique a réitéré : les capacités de cette industrie, sa force humaine chevronnée et la possibilité de la réversibilité à l’état d’antan devront être préservées.
« Heureusement, a-t-il ajouté, la réversibilité à l’état d’antan est maintenue, et nous pouvons, dans des conditions que nous estimons nécessaires, avec les centrifugeuses de la nouvelle génération accéder en moins d’un an et demi à 100 000 SWU, par conséquent la partie adverse ne s’imagine pas que nous ne pouvons rien faire. »
L’honorable Ayatollah Khamenei en insistant sur la confrontation sérieuse contre toute entrave de la part des Etats-Unis, a souligné à l’adresse des responsables : on arrache le droit justement de la gueule d’un loup tel que les Etats-Unis.
Le Guide suprême de la Révolution islamique se félicitant des propos du président et du ministre des Affaires étrangères quant à la lutte contre les entraves des Etats-Unis, a réaffirmé : pour confronter les injustices et les actes de la partie adverse il nous faut préserver nos capacités.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, l’accès de l’Iran à l’enrichissement à 20% et la fabrication des centrifugeuses sophistiquées sont les facteurs principaux de l’admission de certains engagements de la part des Etats-Unis. « Sans l’autorité scientifique et technologique de l’Iran, les Américains n’auraient certainement pas accepté l’actuel statut quo, par conséquent il faut renforcer encore davantage cette autorité. », a-t-il souligné.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite évoqué le dernier point à propos du nucléaire : j’attends de la mission de supervision de l’application du Plan d’action commun de résister avec attention devant chaque point que la partie adverse tergiverse ou s’imagine de trahir et de défendre les intérêts de la nation.
Avant les propos du Guide suprême de la Révolution islamique, le président Rohani a salué en le mois de ramadan, le mois de la clémence divine ; en allusion aux conditions du pays au moment de la prise de fonction du 11e gouvernement, il a déclaré : le gouvernement a fait sa priorité le contrôle de l’inflation et nous avons réussi à arriver l’inflation de 40,1% en l’an 92 (2014) à 11,9% en 2015, et nous parviendrons à un taux d’inflation d’un seul chiffre, le mois prochain.
Le contrôle de la bourse de devise, la croissance économique et la sortie du marasme sont d’autres acquis du gouvernement, a souligné le président Rohani.
Plus loin dans ses propos, le président a évoqué les démarches entreprises par le gouvernement dans le secteur agricole : de 2013 jusqu’à 2015, les produits agricoles sont arrivés de 97 millions de tonnes à 112 millions de tonnes.
« A propos des réserves de produits alimentaires stratégiques comme le blé et le riz, elles ont triplé en 2015 par rapport à 2013 et on prévoit que la production de blé arrive à 10 millions de tonnes dans l’année en cours. Ce qui équivaut presque aux besoins du pays. », a déclaré le Président Rohani, qui a ensuite évoqué les progrès de l’industrie pétrolière : les phases 12, 15, 16 et 17 de Pars Sud ont été inaugurées ; trois à quatre autres phases seront opérationnelles jusqu’à la fin de l’année.
« La production de gaz, a-t-il ajouté, a augmenté pendant ce temps à 150 millions de mètres cubes par an. »
Le président a ensuite évoqué l’augmentation des voies ferroviaires du pays : en ajoutant 475 km aux voies ferroviaires et la planification de 700km, nous serons témoins d’une grande évolution à propos des voies ferroviaires et transit.
M. Rohani réitérant que nous avons vécu une évolution positive sur le plan du commerce étranger, a souligné : l’année passée et après 60 ans, pour la première fois, les exportations non-pétrolières ont devancé les importations non-pétrolières.
« En moyenne, a-t-il ajouté, durant les huit dernières années, la balance commerciale du pays était moins de 250 milliards de dollars mais pour la première fois cette balance commerciale est positive. »
M. Rohani en allusion aux négociations nucléaires a déclaré : nous avons stabilisé lors de ces pourparlers, les droits nucléaires du peuple iranien et des résolutions injustes ont été annulées.
Pour le Président, le premier pas après la levée des sanctions est l’accès au marché d’exportation du brut. « A ce propos, nous sommes presque parvenus à des conditions d’avant les sanctions. », a-t-il souligné.
M. Rohani a ensuite réitéré que les liquéfactions sont arrivées de 370 mille barils à 390 mille durant les derniers mois, et d’ajouter : les exportations du brut ont augmenté aujourd’hui à 2millions de barils et la production du pétrole est parvenue de 207 millions de barils à 308 millions de barils.
Le président a souligné : aujourd’hui nous avons besoin de l’unité et de la fermeté pour parvenir à nos objectifs.
Il a considéré la question d’emploi le plus important problème du pays et en rappelant que l’une des fiertés du 11e gouvernement est la création d’un million 340 mille d’emplois, il a dit : selon les chiffres du centre de statistiques nous avons aujourd’hui 22 millions d’employés dans le pays.
Pour le président un des problèmes  pour parvenir à la croissance économique est l’absence de demande. « Sans de nouveau marché nous ne pouvons pas parvenir à la croissance économique souhaitée, et dans ce sens nous devons chercher de nouveaux marchés intérieurs et extérieurs ainsi que des investissements étrangers.
Le président Rohani en référence aux propos du Guide suprême de la Révolution islamique à propos du chômage chez les jeunes, a souligné : pour le gouvernement c’est une honte que les jeunes diplômés iraniens soient en chômage.
M. Rohani en rappelant que l’année passée le QG de l’Economie de résistance a été formé par ordre du Guide suprême, a réaffirmé : ce QG a eu jusqu’ici 19 réunions et a mis à sa priorité 119 projets.
M. Rohani en évoquant le fait que la confiance entre le peuple et le gouvernement ne devra pas s’ébranler, a ajouté : si dans un coin, une poignée d’individu ont eu des salaires énormes, n’en faisons pas un problème national d’autant que le gouvernement est prêt à entendre les critiques.

 

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