Site Officiel du Bureau du Guide Suprême - Ayatollah Khamenei
Réception:

La voix de la Guidance

  • Imam Khomeiny
  • La Palestine
  • Hadj
  • Le noble Prophète de l'Islam (sawa)
    • L'axe de l'unité de l'Oumma islamique
    • Le Salvateur de l'humanité
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      Il va de soi que le jour où le Prophète est né, le monde de cette époque, sombré dans les ténèbres, a été comblé de la lumière divine de son être sacré, et qu'une nouvelle page a été tournée dans l'histoire de l'humanité. Comme l'a judicieusement remarqué l'Emir des croyants - béni soit-il -, avant ce jour, la lumière du bonheur avait quitté ce monde en raison des lois tyranniques et de la domination répressive. La lumière émanant de l'existence même du Prophète avait, dès les premiers jours, révélé des signes de la souveraineté du juste et des raisons de la présence du signe divin parmi les hommes. Les choses extraordinaires qui ont eu lieu au moment de la naissance du grand Prophète, sont en vérité des signes avertisseurs à l'humanité et à l'histoire. Que le palais de Kasra se lézarde au moment de cette naissance, que le feu s'éteint dans les temples du feu, de tels événements sont lourds de symboles. Le sens symbolique de tels événements et de telles vérités est qu'avec l'avènement de ce nouveau-né béni, une voie sera ouverte sur l'homme, et que l'humanité sera émancipée des ténèbres de superstitions et des ordres tyranniques. Qui seront ceux qui choisiront cette voie et qui la traverseront résolument ; et qui seront ceux qui s'y écarteront et qui ne seront pas gratifiés par ses bienfaits, cela ne dépendra que de la volonté et du souhait des hommes. Ce sont, les hommes, eux-mêmes qui choisiront sciemment leur avenir ; or cette voie aussi est ouverte sur les hommes. En outre, la sunna divine repose aussi sur ce mouvement général de l'homme, vers ces objectifs sublimes. La communauté humaine avance inexorablement et naturellement dans cette direction, comme l'ont déjà montré tous les événements historiques. La promotion scientifique de l'homme et son progrès intellectuel convergent tous vers les enseignements du grand messager de l'Islam et vers le point ultime de cette voie. Aujourd'hui, les hommes sentent plus que jamais qu'ils ont besoins des enseignements précieux du Prophète de l'Islam. Notre nation se vante, que, primo, grâce à sa volonté, sa décision, sa résistance et son endurance, elle a opté -Dieu soit loué- en pleine conscience pour cette voie; secundo, qu'elle a fait preuve d'endurance et de persévérance sur ce sentier. C'est une immense gloire pour le peuple iranien d'être le porte-étendard de l'appel prophétique sur toutes les scènes de l'existence. L'Islam n'est pas seulement chargé d'engendrer une croyance dans le cœur et l'esprit des hommes; l'Islam a pour mission de faire évoluer la vie de l'homme, de rectifier son chemin. La foi en Islam est source d'action pour l'homme. Les directives et les préceptes islamiques concernent toutes les scènes de l'existence humaine - la vie sociale, individuelle, politique et économique - et l'Islam a pour tout cela des programmes bien élaborés, il est en mesure de guider les pas de l'homme vers le salut. Aujourd'hui, -Dieu soit loué- le peuple iranien est fier d'avoir mis à la lumière des enseignements islamiques les différentes scènes de son existence. Certes, les vérités de notre vie sont bien loin de ce qui l'Islam nous demande. Or, la direction sur laquelle avance l'ordre islamique consiste à combler cet écart. Et, Dieu soit loué, grâce au Seigneur, et fort des directives de l'Imam et de sa persévérance exemplaire, le peuple iranien a suivi cette direction et il semble plus résolu que jamais sur ce sentier. (Propos tenus lors d'une audience accordée aux responsables de l'Ordre de la RII, à l'occasion du jour anniversaire de la naissance du Grand Prophète de l'Islam et de l'Imam Jaafar Sadegh(s), 10 juin 2001)

      A l'aune des critères humains, les bienfaits d'une naissance reviennent aux effets qui lui sont directement ou indirectement liés. Si ce mètre est une mesure appropriée - qu'il l'est - il faut rappeler que le nouveau-né le plus béni qui ait vu le jour tout au long de l'histoire est l'existence sacrée du grand Messager - paix et bénédiction divines à lui et à ses descendants. Ces bienfaits s'annoncent dès la naissance. N'est-il pas extraordinaire. Le vénéré Jésus (béni soit-il) a déclaré dans le berceau : « Où je sois, Il m'a béni. ». Il a annoncé dès les premiers jours de sa naissance, qu'il était béni. Et pour notre prophète aussi c'est la même chose.Tout ce que les annales de l'histoire ont enregistré, en l'occurrence les récits relatifs à l'effondrement des créneaux du palais Kasra ou celui du feu d'un temple ancien qui s'est éteint - de tels signes avertisseurs qui se trouvent dans les annales de l'histoire - tous et tout viennent en prélude aux bienfaits incommensurables de cette existence bénie. Tout ce qui dans le monde d'ici-bas repose sur la domination de mécréance, d'impiété, de tyrannie, de discorde entre les hommes, est voué au déclin à la lumière de cet homme sublime, distingué et hors du commun. De toute la mission dont s'est chargé ce vénéré Messager, cette partie était la plus difficile.Le grand problème du monde de cette époque-là résidait dans le fait que les individus et les classes sociales là où ils se trouvaient, s'étaient habitués à la souveraineté de tout ce qui n'était pas Dieu, à la domination des tyrans, à l'oppression, aux inégalités sociales. A qui revenait-il de se dresser contre toutes ces manifestations du mal ? Logiquement aux opprimés. Lorsque les opprimés croient eux-mêmes que le règne de la tyrannie devrait s'instaurer, il ne reste plus aucun espoir à la réforme. Réveiller les hommes, réveiller le monde et réveiller l'humanité, voilà la grande œuvre du prophète de l'Islam. Voilà la prière et l'invocation des deux mondes. C'est la prière, c'est l'invocation, c'est un avertissement, un signe à toute l'humanité. Et c'était là justement la partie la plus difficile de la tâche du vénéré Prophète. Le fanatisme, le sectarisme, l'égotisme sous toutes leurs formes avaient rendu la tâche bien dure au Messager, qui a subi les moments les plus difficiles afin d'ouvrir sur l'homme de nouveaux horizons et de pourfendre ce rocher titanesque. Depuis, quiconque a entamé un mouvement, s'est engagé sur un sentier, c'est en prolongation de la voie balisée par le vénéré Messager. C'est grâce aux grands sacrifices de cet homme sublime. Ce ne sont pas seulement les musulmans qui profitent des enseignements prophétiques. Le savoir du monde d'aujourd'hui, sa civilisation, le progrès de l'humanité, tout doit à lui. (Propos tenus lors d'une audience accordée aux responsables de l'Ordre de la RII, à l'occasion du jour anniversaire de la naissance du grand Prophète de l'Islam et de l'Imam Jaafar Sadegh(s), 1e juillet 1999)

      La naissance du grand Prophète, s'avère, à différents niveaux, très importante pour nous les musulmans. En d'autres termes, le jour anniversaire de sa naissance annonce d'innombrables bienfaits. Primo, ce grand prophète a vu le jour dans une conjoncture de l'histoire où l'humanité se caractérisait par deux traits saillants. En premier lieu, l'homme avait enregistré par rapport à ses ancêtres, de grands progrès sur les plans scientifique, idéologique et intellectuel. La communauté humaine avait formé dans son giron des philosophes, des savants, des mathématiciens, des praticiens, des physiciens les plus érudits. De grandes civilisations avaient émergé et, il va de soi que sans la science il n'y a pas de civilisation ! L'Occident a vu naître les Académies, et l'Orient a eu son Hegmataneh, la civilisation de Chine, la civilisation égyptienne. Le monde de cette époque a vu l'émergence de nombreuses civilisations, les unes plus brillantes que les autres. Il s'agit du premier trait saillant du monde de cette époque.Le second trait, qui, conjugué au premier, constitue un ensemble bien étrange, c'est que l'homme de cette époque se trouvait du point de vue de morale et de l'éthique, au plus bas de l'échelle de dépravation et si on n'évoque pas une telle expression, on devrait dire que l'homme était au paroxysme du déclin. Ce même humain, doté du savoir et de la science, était captif de ses fanatismes, des superstitions, de l'égoïsme, de tyrannie ; il était coincé dans les engrenages des appareils gouvernementaux inhumains et tyrans. Le monde de l'époque vivait dans de telles conditions. Si on se réfère aux annales de l'histoire, on pourra constater qu'à cette époque-là, l'humanité entière était captive. Et comme l'a judicieusement noté l'Emir des croyants - béni soit-il - l'homme vivait des moments les plus amers au paroxysme de pression, de tyrannie, de fratricide, de perfidie... Dans ce même sermon, l'Emir des croyants dit : «Les gens ne pouvaient plus dormir d'un sommeil tranquille... » Les événements enregistrés dans les annales de l'histoire tels que la fente dans les créneaux du palais de Kasra, l'ébranlement des signes d'idolâtrie et d'associationnisme dans les quatre coins du monde, ne traduisaient-ils pas des signes de Dieu et de Sa puissance? Ces signes symboliques expriment une puissance qui a pour tâche de briser les piliers de tyrannie et de corruption, de purifier la science de superstition, et la civilisation de dépravation. Ce fut l'œuvre de notre vénéré Prophète. C'était dans un tel monde que le Prophète a vu le jour et que son avènement a eu lieu. Il se voua corps et âme à émanciper l'homme de l'obscurantisme, de la superstition, de la tyrannie, de la dépravation, des fanatismes. Il changea de fond à comble l'homme, il instaura un nouvel ordre dans le monde. Evidemment, la mission du Sceau des prophètes n'était pas de réformer le monde entier. Non ! Il lui incombait de prendre, via la révélation, les enseignements divins et de les offrir à l'homme pour qu'il en profite dans la vie en les appliquant. Dès lors, comment on en a usé et comment on les a appliqués, c'est un tout autre sujet à débattre. Le vénéré Prophète a pleinement assumé sa mission, a achevé son œuvre et a rejoint son Seigneur. (Propos tenus lors d'une audience accordée aux responsables de l'Ordre de la RII, à l'occasion du jour anniversaire de la naissance du Grand Prophète de l'Islam et de l'Imam Jaafar Sadegh(s), 5 septembre 1993)

      Dieu le Tout-Sublime a ordonné à nous, les musulmans, de suivre le Prophète. Cette soumission constitue tout dans la vie. Ce vénéré Prophète a été partout un modèle par excellence, non seulement dans le verbe et l'acte, dans sa vie personnelle, ses fréquentations avec les gens et ses proches, mais aussi dans son comportement avec les amis, son attitude vis-à-vis des ennemis et des intrus, sa conduite envers les pauvres et les riches. Notre société islamique pourra s'arroger, dans le sens littéral du mot, d'être une communauté musulmane parfaite, lorsqu'elle parviendra à conformer sa conduite à celle du Prophète. Et si sa conduite n'est pas à cent pourcent - et elle ne l'est pas bien sûre - conforme à celle du vénéré Messager, au moins qu'elle ressemble à celle-ci; que le cours de notre quotidien ne soit pas aux antipodes de celui du Prophète; que nous avancions sur sa ligne de conduite !

      L'Appel et le Djihad: La première scène de la vie du Prophète

      J'évoquerai, quoique sommairement, trois scènes importantes de la vie du grand Prophète de l'Islam. Beaucoup d'encres ont bien sûr coulé sur ces thèmes; nombreux sont les ouvrages exhaustifs, qui en ont parlé en détail. Le sujet est beaucoup plus important pour être évoqué dans un temps si limité. Nous nous contentons donc d'une rétrospective dans le souci de garder toujours vivant dans notre esprit son souvenir.La première scène de la vie prophétique est celle de l'Appel et du Djihad. La grande mission du Messager de Dieu était l'appel à la Justice et à la Vérité, ainsi que le Djihad sur cette voie. Calme et inébranlable dans sa foi, le Prophète ne sourcilla nullement face au monde de son époque, sombré dans les ténèbres; il ne permit jamais à la peur de l'envahir ni en ce jour où il fut seul à la Mecque, ou entouré d'un petit nombre de musulmans alors qu'il avait en face de lui, les chefs arrogants arabes, les Quraychites vaniteux et rebelles, aussi violents que puissants, ou la populace inculte. Il évoqua haut et fort la parole du juste, la répéta, l'expliqua, endura les insolences et les insultes, supporta difficultés et souffrances jusqu'à ce qu'il ait parvenu à réunir un grand nombre de musulmans; et ni en ce jour où il fonda les bases du gouvernement islamique, et en tant que leader de ce gouvernement, il prit en main les rênes du pouvoir. Ce jour-là aussi les ennemis de tout genre s'alignaient face au Prophète: des groupes armés arabes - des sauvages qui étaient dispersés dans les déserts du Hedjaz, et dont l'appel à l'Islam devrait les faire évoluer alors qu'ils y résistaient - des grands rois de l'époque - les deux superpuissances de cette époque c'est-à-dire les deux empires de la Perse et de la Rome - à qui le Prophète a écrit des lettres; il discuta, parla, lança des incursions, endura des difficultés intolérables, on lui imposa le blocus économique de sorte que parfois, les Médinois manquaient du pain pour deux voire trois jours. Les menaces entouraient de tout côté le Prophète. Certains gens se sentaient inquiets, d'autres ébranlés, d'autres ne cessaient de rechigner, certains d'autres appelaient le Prophète au compromis; or, le Messager de Dieu ne fut ébranlé, même pour un seul instant sur cette scène de l'Appel et du Djihad; infaillible, il fit avancer la Communauté islamique et le fit parvenir au sommet de la gloire et de la puissance; et ce fut le même ordre et la même société qui, grâce à la résistance du Prophète sur les scènes de la bataille et de l'appel, se transforma plus tard en la première puissance du monde.

      L'attitude vis-à-vis du peuple: La seconde scène de la vie du Prophète

      La seconde scène de la vie du Messager était celle de son attitude et de sa conduite envers les gens. Il œuvra toujours pour instaurer l'équité au sein de la société. Doux et affable, il se comportait toujours en toute clémence et magnanimité avec le peuple; il vivait avec le peuple, au sein de la population ; il la fréquentait; il se conduisait en ami des esclaves et des couches basses de la société, il prenait ses repas avec eux, il se montrait tolérant avec eux, le pouvoir ne le changea point, la richesse ne parvint à lui faire changer de cap; sa conduite fut la même au moment des difficultés qu'à l'époque de prospérité; en tout temps il était avec le peuple, auprès du peuple, il souhaitait l'équité pour le peuple.Lors de la bataille de Khandagh, alors que les musulmans étaient bloqués à Médine, le ravitaillement leur était coupé, ils n'avaient rien pour manger, de sorte que deux ou même trois jours, personne ne trouvait rien à manger, le Messager de Dieu creusait lui-même les fossés pour contrer l'ennemi, il participait, aux côtés du peuple, aux différents travaux, et comme les autres il endurait la faim.

      La prière et la sollicitation du Seigneur: La troisième scène de la vie du Prophète

      Et enfin, la troisième scène de la vie prophétique est celle de la prière et de l'invocation du Seigneur. Il ne négligeait jamais la prière, il pleurait en pleine nuit, se repentait et invoquait le Seigneur. Ommé Salamah constata une nuit que le Prophète priait et pleurait, il se repentait et implorait Dieu le Tout-puissant: "Ô Seigneur ne me laisse pas même pour un seul instant à moi-même." Ommé Salamah fondit en larmes. Le Prophète l'entendit et se retourna: "Que fais-tu ici?". Elle de répondre: "Ô Messager de Dieu! Le Seigneur Tout-puissant te chérit tant qu'Il a pardonné tous tes péchés - "Dieu t'a pardonné tes péchés d'antan et d'avenir" - pourquoi tu pleures et sollicites le Seigneur de ne pas t'abandonner à toi-même?" Il dit: "Qu'Il ne m'abandonne pas; si j'oublie le Seigneur, qui donc me préservera-t-il?" Ce sont des leçons pour nous. Au jour de la gloire, au jour de l'humiliation, au jour de difficulté, au jour de prospérité, au jour du blocus de l'homme par son ennemi, au jour de l'imposition de l'ennemi à l'homme, en tous les états rappelons-nous Dieu, n'oublions pas le Seigneur. S'appuyer à Dieu, Le solliciter, voilà la grande leçon que notre Prophète nous a laissée. (Sermons de la prière du vendredi de Téhéran, 27 septembre 1991)
    • La clémence accordée aux deux mondes
    • La plus grande réserve divine
    • Flambeaux lumineux
    • La grande richesse spirituelle
    • L'existence brillante
    • L'Être béni
    • L'enseignant de toutes les bontés
  • Les élections
  • La liberté sociale
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