Les indices de l’école politique de l’Imam

Je voudrais mettre l’accent sur l’école politique de l’Imam. L’école politique de l’Imam ne peut être séparée de sa personnalité pleine d’attraits. Le secret du succès de l’Imam réside dans l’école qu’il présenta, qu’il réussit à exposer en chair et en os, sous forme d’un ordre devant le monde. Certes, notre grandiose Révolution islamique a triomphé grâce au peuple. La nation iranienne a de profondes potentielles et de nombreuses capacités. Or, cette nation sans l’Imam et son école politique n’aurait pu accomplir une telle grande tâche. L’école politique de l’Imam a ouvert un champ dont ses dimensions sont mêmes plus larges que la formation de l’ordre islamique. L’école politique que l’Imam élaboré, pour laquelle il a travaillé et qu’il a réalisée, propose un nouveau verbe pour l’humanité et pour le monde, une nouvelle voie. L’humanité entière a soif de ce qu’il propose dans son école politique, ceux qui essaient de présenter notre Imam une personnalité qui appartient à l’histoire et au passé, ne réussiront jamais. L’Imam est vivant à travers son école politique. Tant que cette école politique est vivante, la présence de l’Imam sera non seulement parmi l’Umma islamique mais aussi au sein de l’humanité, la source de grandes œuvres et perdurera à jamais.
L’école politique de l’Imam a de nombreux indices. Aujourd’hui, j’en évoquerai quelques lignes. Un des indices de l’école politique de l’Imam est la spiritualité enchevêtrée dans la politique. Dans l’école politique de l’Imam, la spiritualité n’est pas séparée de la politique ; la politique et la gnose, la politique et l’éthique. L’Imam qui était l’incarnation de sa propre école politique, avait en même temps la politique et la spiritualité. Il suivait cette même ligne, même au moment de combat politique, le foyer principal de la conduite de l’Imam était sa spiritualité. La conduite et l’attitude de l’Imam pivotaient autour de l’axe de Dieu et de la spiritualité. L’Imam avait foi en la volonté divine, il avait confiance en Sa volonté. Il était conscient qu’il s’acheminait sur la voie de la réalisation de la Charia divine, que les lois et les traditions de la Création l’assistaient. Il avait la ferme conviction que Dieu et Ses assistants sur la terre et dans les cieux l’aidaient. L’Imam était conscient que son chemin était jalonné par les lois de la Charia. Le mouvement de l’Imam pour assurer le bonheur du pays et de la nation se basait sur la guidance de la Charia islamique. Par conséquent, le « devoir divin » était pour lui la clé du bonheur et du salut, le conduisant vers les grands objectifs de ses idéaux…
Le second indice est la croyance ferme et sincère en le rôle du peuple ; la dignité humaine est aussi déterminante que la volonté de l’homme. Selon l’école politique de l’Imam, l’identité humaine est aussi précieuse que digne, aussi puissante qu’édifiante. Le résultat est que dans la gestion d’une société, l’opinion de peuple joue un rôle essentiel. Par conséquent, la démocratie dans l’optique de l’école politique de l’Imam, qui est conçu du contexte même de l’Islam, est véridique, et elle n’est pas fausse et démagogique selon la conception américaine ou d’autres.
Le troisième indice de l’école politique de l’Imam est sa vision internationale et universelle. L’interlocuteur de l’Imam à travers ses paroles et ses idées politiques est l’humanité, non seulement le peuple iranien. La nation iranienne a entendu de tout son cœur ce message et elle lutta sur sa voie. Elle est parvenue à obtenir son honneur et son indépendance. Mais l’interlocuteur de ce message est l’humanité entière. L’école politique de l’Imam souhaite ce bien, cette indépendance, cet honneur et cette foi pour toute l’Umma islamique, pour toute l’humanité. Il s’agit d’une mission qui pèse sur les épaules de tout homme musulman. Cependant, la différence de l’Imam avec ceux qui se voient détenteur d’une telle mission réside dans le fait que l’école politique de l’Imam ne souhaite nullement canon, char, arme et torture. Elle appelle un peuple à croire en sa pensée et sa voie. Les Américains disent aussi qu’ils ont une mission et qu’ils propageront la démocratie et les droits de l’homme dans le monde. La voie de la propagation de la démocratie passe par l’emploi de la bombe atomique à Hiroshima ?! par l’emploi de chars et de canons, par le bellicisme et les putschs en Amérique latine et en Afrique ?! Aujourd’hui, au Moyen-Orient nous constatons de tels démagogie, de machinations, d’oppression et de crime. C’est avec de tels moyens qu’ils veulent propager les droits de l’homme et leur mission mondiale ! L’école politique de l’Islam propage la pensée juste, un mot nouveau chez l’humanité, et telle la brise printanière fait exhaler partout le parfum des fleurs…
Un autre important indice de l’école politique de l’Imam est la préservation des valeurs dont l’incarnation a été élucidée par notre Imam lorsqu’il a élaboré la question du Velayat-e faqih. Dès le début de la Révolution, ensuite son avènement et la mise en place de l’ordre islamique, d’aucuns ont essayé de suggérer erronée et fausse la question du Velayat-e faqih, d’en présenter des interprétations fausses, des lectures mensongères, d’avoir des revendications illogiques du système politique de l’Islam et de la pensée politique de l’Imam ; ce que vous entendez parfois. Des propagandistes des ennemis font circuler de tels propos, cela n’appartient pas d’aujourd’hui ; dès le début, on suggérait de tels courants et propagandes…
Le dernier point que j’évoquerai en tant qu’indice de l’école politique de l’Imam, est la question de l’équité sociale. L’équité sociale constitue l’une des lignes majeures de l’école politique de notre vénéré Imam. Dans tous les programmes du gouvernement – dans la législation, l’exécution, la justice –l’équité sociale devra être l’objectif de tout un chacun.
« Des extraits des propos du Guide suprême de la Révolution islamique aux cérémonies marquant le 15ème anniversaire du décès de l’Imam Khomeiny – que son âme repose au paradis. 14/3/1383 »

L’Imam, porte-étendard de l’Islam authentique mohammadien

Aujourd’hui, il y a encore, dans le monde de l’Islam, des hommes qui se dressent contre la tyrannie et l’oppression, qui dénoncent la corruption et la dépravation. L’Islam devra s’attendre à l’animosité des superpuissances, de l’Amérique, des sionistes, des compagnies hégémoniques, des sultans corrompus et des présidents dépravés.
Ce jour-là où, derrière le vénérable Imam, le porte-étendard de l’Islam authentique, nous avons scandé les slogans de l’Islam véridique, nous étions conscients que les ennemis, les puissances et les superpuissances s’aligneraient devant nous. C’était la même chose à l’aube de l’Islam. En ce jour-là où les juifs, les monafeqin, les mécréants et les idolâtres avaient assiégé la Médine du Messager et provoqué les batailles des Partis et du Fossé, les croyants véridiques avaient dit : « C’est ce qu’Allah et Son messager nous avaient promis. » C’est pas chose nouvelle. Le Seigneur et Son prophète nous avaient dit que les mauvais, les corrompus et les dépravés seraient complices pour agir à notre encontre. Par conséquent, lorsque les croyants constatèrent la véracité des promesses divines, leur foi se renforça.
Là où l’Islam authentique se manifeste, les hommes purs, les cœurs sincères, les esprits limpides et les natures immaculées l’ont soutenu corps et âmes, quoique les puissances funestes et néfastes s’alignent devant lui. Pourquoi, en ces jours marquant le décès de l’Imam (que son âme repose au paradis), dix millions de personnes tout en deuil se sont réunis autour de son corps pur, se frappant la tête et la poitrine ? Pourquoi des centaines de millions de musulmans, partout dans le monde, ont porté avec un si grand chagrin le deuil d’une personne ? Pourquoi notre Imam était tant populaire ? La réponse réside dans un seul mot : l’Islam. C’est ce même vénéré qui nous a appris ce point, c’est lui-même qui nous a fait comprendre, qui a tant insisté que c’était à cause de l’Islam, par amour de la sainte religion que Dieu a fait tourner les cœurs vers la Révolution, le leader et la nation iranienne.
Ce qui a renforcé vos cœurs et vos pas afin de pouvoir franchir ces longs trajets et de vous rendre ici, c’est l’Islam authentique, celui qui défend l’opprimé et qui se trouve aux antipodes de l’oppresseur. C’est l’Islam qui attire les cœurs et crée une puissance immense et invulnérable. Le secret principal réside dans ce même point, qu’il nous incombe d’en avoir une juste conception et de nous en rappeler toujours.
« Des extraits des propos du Guide suprême de la Révolution islamique aux cérémonies marquant le serment d’allégeance des dignitaires religieux et des habitants des provinces de Fars et de Hormozgan, des villes de Qazvin, de Takestan… 21/4/1368 ».

L’impératif de révision et de réflexion sur les enseignements de l’Imam

Aujourd’hui, notre principal devoir, nous la nation iranienne qui figurons parmi les premiers adeptes de l’Imam Khomeiny – que son âme repose au paradis – c’est de réviser les enseignements de notre vénéré Imam. La personnalité immense du grand leader de la Révolution, ce joyau brillant qui a marqué le monde entier, se manifeste dans ses enseignements et ses directives. Certes, nous sommes encore très loin pour pouvoir connaître entièrement cette immense personnalité ; et sans exagération, il faut dire que de nombreuses dimensions de la personnalité de ce grand homme nous restent encore inconnues.
Nous avons vu de près tous les événements et ceux qui constatent d’une telle distances les événements, ne sont pas si facilement en mesure de les récapituler. La récapitulation d’une telle personnalité et l’analyse des différentes dimensions de ce grand homme, nécessitent un peu plus de réflexion, ce qui ne sera pas possible de sitôt pour nous qui sommes si proches encore de l’ère de l’Imam. Or, ses propos nous sont des enseignements, et les enseignements sont accessibles et à notre disposition.
La méditation dans les enseignements de l’Imam nous permettra de mieux connaître les différentes dimensions de cette sublime personnalité et nous montrera le chemin. Ces enseignements ne peuvent pas être concentrés dans quelques phrases. Dans toute conjoncture en tout événement, un de ces enseignements pourront nous servir de guide sur notre chemin.
Vu les conditions où se trouvent notre pays et la situation de la grande nation iranienne sur l’échiquier mondial, la grande leçon de notre vénéré Imam est d’être reconnaissants à l’unité dont nous bénéficions grâce à la volonté divine. Aujourd’hui, les cœurs, chez les Iraniens, se sentent de plus en plus proches ; ce qui est aussi un autre bienfait de l’âme céleste de notre vénéré Imam.
« Des extraits des propos du Guide suprême de la Révolution islamique aux cérémonies marquant le serment d’allégeance des religieux, des responsables et des habitants de Zandjan, de Nahavand, de Kashmar…15/4/1368»

La directive de l’Imam à l’Umma :
Recours à Dieu, la foi du peuple en Islam et à l’unité du Verbe

Il y a une phrase dans le testament de notre vénéré Imam que l’on ne doit jamais oublier. « Ce facteur qui a conduit la Révolution à la victoire, assurera aussi sa pérennité. Ce facteur n’est que le recours à Dieu, la foi du peuple en Islam, la ferme décision d’assumer le devoir divin et islamique, et l’unité du Verbe qui sont le secret de la victoire de la Révolution. » Il s’agit d’une directive pour nous.
Nous sommes aujourd’hui témoins comment l’unité, la sincérité et la solidarité règnent sur notre pays. Il s’agit d’un événement immense qui découle des bienfaits de l’âme pure de notre vénéré Imam. Le dévouement de ce grand homme est toujours palpable dans l’espace de cette société, même après son décès ; il familiarise les cœurs les uns avec les autres et renforce les liens. Le monde entier a constaté l’unité du Verbe, la solidarité du peuple et le lien solide qui unit le peuple et les responsables, ce qui a déçu les ennemis.
L’entrée de l’Imam sur la scène intérieure en 1978, insuffla une nouvelle vie à la Révolution, elle porta fruit. La grâce divine qui comblait l’Imam, était la source de tant de bienfaits. Son âme pure, au moment du décès était aussi comblée de la grâce divine, de sorte que la Révolution, aux jours de son décès, tout comme aux premiers jours de l’avènement de la Révolution, s’est encore renforcée et elle a déçu ses ennemis.
Aujourd’hui, grâce à l’Imam – que son âme repose au paradis – nous sommes en mesure de nous adresser avec autorité et d’une position forte au monde. Personne dans le monde ne peut s’imaginer que la République islamique se sente faible ; grâce à Dieu, nous faisons avancer nos affaires intérieures avec autorité et une totale confiance en soi et nous élargirons nos relations étrangères jusqu’où elles soient conformes à nos principes et qu’elles soient dans l’intérêt de l’Islam, des musulmans, de la nation iranienne, de la Révolution et de la République islamique.
Rappelez-vous toujours de cette parole de notre vénéré Imam, sur laquelle il mettait toujours l’accent : « le secret de toutes les victoires réside dans l’unité du Verbe et dans la présence sur la scène. Sans l’unité du Verbe et la présence sur la scène, la nation iranienne ne parviendra pas franchir un pas vers l’avant. Or, si le peuple entier est conscient de ce secret et le maintient, certes Dieu l’aidera. C’est la promesse divine.
Dieu soit loué, Dieu est avec la nation iranienne. Et la présence de vénéré leader, ce grand homme et unique nous a été le plus grand bienfait. Aujourd’hui, il nous reste encore ses sanctions et ses paroles qui sont le plus grand bienfait pour le peuple iranien ; car elles sont le Verbe de Dieu et des prophètes. Il nous incombe d’en rester reconnaissants et de les appliquer, Inchallah.
« Des extraits des propos du Guide suprême de la Révolution islamique aux cérémonies marquant le serment d’allégeance des religieux, des responsables et des habitants de la province du Khûzistân. »

Le pacte scellé avec l’Imam Khomeiny
Nous avons scellé le pacte avec Dieu de suivre la voie tracée par l’Imam Khomeiny – que son âme repose au paradis – cette même voie qu’est celle de l’Islam, du Coran et de la grandeur des musulmans. La politique de « ni l’Est ni l’Ouest », le soutien aux déshérités et opprimés, la défense de l’unité et du mouvement de la grande Umma islamique, l’écart des facteurs de divergences entre les musulmans à l’échelle mondiale, le jihad pour bâtir la cité idéale de l’Islam, l’appui aux couches déshérités et la considération de tous les moyens pour reconstruire le pays constituent les grandes lignes de notre programme. L’objectif principal de tout cela est de revivifier l’Islam et la restauration des valeurs du Coran. Il est hors de question que nous reculons même d’un iota de cet objectif.
« Des extraits du message du Guide suprême de la Révolution islamique aux pèlerins de la Maison de Dieu 14/4/1368 »

La fidélité envers l’Imam et l’engagement envers la voie tracée par l’Imam

Si nous aimons notre Imam – ce qui est le cas en vérité et personne ne pourra douter que le peuple iranien n’est pas sincère dans son amour envers l’Imam – il nous incombera de garder vivant sa voie et ses leçons, de prendre en considération ses objectifs qui sont les véritables et principaux objectifs de la Révolution, de nous diriger dans ce sens et ne pas fabriquer nous-mêmes un autre objectif. Les objectifs de l’Imam sont clairs et précis, et ne demandent pas un grand travail.
Maintenant que Dieu sublime a voulu que son serviteur vertueux, confie au milieu du chemin, cette tâche aux autres, qu’il rejoigne le royaume des cieux et qu’il repose au seuil de la cour de Lui, nous ne laisserons pas cette tâche reste inachevée. Il incombe à tout un chacun du peuple – petit et grand – aux responsables du pays à tous les niveaux, à quiconque qui assume un travail, d’envisager ce point, de sceller le serment qu’il suivra le chemin tracé par l’Imam, d’avancer vers ses objectifs. Dans ce cas, notre amour et notre gratitude envers lui seront sincères ; or, si nous pleurons sur la séparation de lui, nous nous frappons à la poitrine, alors que nous suivons son chemin dans un autre sens, notre amour, notre respect et notre fidélité ne seront pas sincères. La fidélité réside dans le fait de nous avancer à la lettre sur cette même ligne et vers ce même objectif sans nous dévier.
« Des extraits des propos du Guide suprême de la Révolution islamique aux cérémonies marquant le serment d’allégeance des commandants et du personnel des comités de la Révolution islamique 18/3/1368 »

Notre devoir envers la voie et la ligne tracées par l’Imam Khomeiny

Les ennemis blessés, qui restent à l’affût de la Révolution, attendaient depuis de longues années de tels jours, et maintenant, à l’instar des vampires qui guettent le coucher du soleil, ils cherchent à appliquer leurs complots néfastes. Quoique la tempête des sentiments sacrés de la nation, qui ces jours-ci a embrasé, tel un volcan l’ambiance du pays, ne permette ni aux fauteurs de trouble à l’intérieur ni aux ennemis acharnés de l’extérieur la moindre malfaisance, et qu’elle déjoue chaque mouvement concocté contre l’ordre sacré de la République islamique, ce plus précieux héritage de notre feu Grand Guide, il incombe pourtant à tout un chacun de rester vigilant, d’être présent sur la scène et d’être sensible envers toute démarche suspecte.
Depuis l’avènement de la Révolution islamique jusqu’à présent, l’Arrogance mondiale n’a jamais abandonné le désir d’affaiblir voire d’éliminer la République islamique et il n’a lésiné sur rien dans ce sens. Tant que le peuple et les responsables de la République islamique restent fidèles à l’indépendance, à l’honneur national et aux principes islamiques, l’ennemi aura ce désir ; nonobstant, grâce à la clémence et à l’aide divines, conformément aux lois de la création et de l’histoire, il ne pourra rien face à la volonté du peuple ; ses ruses et machinations n’aboutiront jamais, grâce à la volonté et ce sera toujours ainsi, Inchallah.
Ceci étant, j’appelle toute la nation et les différentes couches de la société à considérer comme un devoir révolutionnaire la vigilance envers les complots de l’ennemi, de dégager les intentions funestes des ennemis de leurs prises de position politiques et propagandistes à travers le monde, ainsi que des rumeurs qu’ils font circuler ou des sanctions économiques qu’ils imposent. Et que la nation sache que si elle reste vigilante et prête, tous les complots de l’ennemi seront déjoués et que la victoire lui reviendra.
Comme l’a, à maintes et maintes reprises, rappelé notre grand et cher Guide, et il l’a même réitéré dans son testament politique et divin, l’unité du Verbe, l’unité de la nation, est le secret de la victoire de la Révolution, mais aussi le secret de sa survie, de sa salubrité et de sa perduration. Diviser la nation en des groupes ennemis, agrandir les divergences insignifiantes et les sentiments illogiques et oublier les principes importants que la grande majorité du peuple a en commun, oublier la présence de l’ennemi et les dangers irréparables qui en découleront, constituent la plus grande catastrophe pour la nation qui voudrait réhabiliter ses droits bafoués et s’émanciper du joug des étrangers…
« Des extraits du message du Guide suprême de la Révolution islamique à la nation iranienne, en rendant hommage à l’Imam Khomeiny 18/3/1368 »

L’Imam et la revivification des vérités oubliées de l’Islam

L’œuvre majeure de notre vénéré Imam à l’échelle du monde de l’Islam, c’était la revivification des dimensions politico-sociales de l’Islam. Depuis que le colonialisme s’est introduit dans les pays islamiques, les colonialistes et les puissances hégémoniques se sont déployés à supprimer de l’Islam ses dimensions politique et sociale, son esprit de liberté, de justice et d’indépendance. Pour pouvoir renforcer leur hégémonie sur les nations musulmanes et faire main basse sur leurs richesses naturelles, les puissances hégémoniques se sont vues obligées de séparer de l’Islam sa dimension politique, et de définir l’Islam dans le sens de soumission devant les événements, devant les occupants et devant l’ennemi tyrannique et puissant. L’Imam a revivifié les réalités oubliées de l’Islam, il brandit sur ses bras l’esprit de la justice de la sainte religion, il rappela aux esprits le refus de l’Islam de la discrimination, de l’aristocratie et de différences dans les couches sociales. Dès le premier jour jusqu’au dernier, l’Imam ne s’appuya que sur les couches déshéritées et les démunis. Il n’a jamais eu de cesse de nous répéter, durant les dix années bénéfiques qu’il assumait le leadership, de prendre en considération les couches faibles de la société ; et de nous rappeler « Vous devez tout à la couche démunie du pays. Mes chers, la grande nation iranienne ! Là où nous avons suivi cette recommandation de l’Imam, nous l’avons suivis dans les planifications, les législations, nous avons réussi…
En ce qui concerne le peuple, la plus grande œuvre de l’Imam était de montrer au peuple la notion de la démocratie que les protagonistes de la démocratie occidentale et leurs éléments cherchaient à appliquer et de l’écarter de l’échiquier du pays. Les Occidentaux essayaient de suggérer que la démocratie n’était pas compatible avec la théocratie et la religion. L’Imam rejeta une telle conception et il mit en avant la démocratie religieuse en d’autres terme la République islamique. Il ne se contenta pas uniquement au verbe ou à l’argument intellectuel, il la montra dans l’acte.
« Des extraits des propos du Guide suprême de la Révolution islamique à l’occasion du 14ème anniversaire du décès de l’Imam Khomeiny 14/3/1382 »

La liberté et l’indépendance, conjuguées à la spiritualité et à l’éthique

Le grand art de notre vénérable Imam a été de créer un cadre bien structuré à la Révolution. Il ne permit pas qu’elle soit digérée par les puissances et les courants politiques hégémoniques. La devise « ni l’Est ni l’Ouest, République islamique » ou la devise « Indépendance, liberté, République islamique » que les enseignements de l’Imam et ses orientations, avaient mis sur les lèvres du peuple, signifiaient que la Révolution s’appuyait sur des principes immuables et durables, qui n’étaient liés aux principes du socialisme, le camp de l’Est à l’époque, ni aux principes du capitalisme libéral du camp de l’Occident. La raison pour laquelle l’Est et l’Ouest manifestent tant d’animosité à l’égard de cette Révolution et qu’ils s’acharnaient tant à son encontre, était cela même.
Cette Révolution repose sur des principes solides ; elle envisage à appliquer aussi bien la justice, la liberté et l’indépendance – ce qui représente pour les nations les plus grandes valeurs – que la spiritualité et l’éthique. L’esprit de la justice et de la liberté, la démocratie, la spiritualité et l’éthique sont les composantes de cette Révolution.
« Des extraits des propos du Guide suprême de la Révolution islamique lors du grand rassemblement des pèlerins du sanctuaire de l’Imam Khomeiny 14/31381 »

Le grand art de l’Imam
Le grand art de notre vénérable Imam et ses services uniques dans leurs genres, étaient qu’il fit sortir l’Islam de l’exil. Les musulmans, même dans leur propre maison et leur propre ville étaient des étrangers. L’Islam était étranger même dans ses propres patries. Les ennemis de l’Islam, via leur culture de mécréance, de corruption et leur système rebelle, avaient accaparé aux musulmans toute occasion de réflexion. Dans de telles circonstances, notre vénérable Imam, celui qui était issu des prophètes, ce bras de la puissance divine à cette époque, a fait disparaître du visage de l’Islam cette poussière d’exil.
« Des extraits des propos du Guide suprême de la Révolution islamique lors de l’audience accordée au premier groupe des invités étrangers aux cérémonies marquant le deuxième anniversaire du décès de l’Imam Khomeiny – que son âme repose au paradis 15/3/1370. »

L’Imam, enseignant de la Révolution : « Nous pouvons »

A l’époque postrévolutionnaire, la Révolution et l’enseignant de la Révolution – qu’était notre vénérable Imam – nous ont instruit, nous la nation, que nous sommes en mesure de travailler nous même, de faire des efforts, de construire, de jeter les bases de la construction, de production et de consommation, comme ce qui est dans notre culture. Il nous incombe, en ce moment de construction, de suivre ce même principe. Nous ne tournons jamais le dos aux acquis des autres. Quiconque a tout ce qu’il a, que ce soit sciences, moyens, technologies, si nous n’avons d’autre choix – si nous devions employer tout cela au service de nos objectifs, nous n’hésiterions pas une seconde. Nous devons faire de tout cela un point pour faire épanouir notre talent de construction de l’intérieur du pays. Là où nous pouvons nous produirons nous-mêmes et nous devons préférer nos produits à ceux des étrangers. Tout ce que nous produisons à l’intérieur du pays nous semble béni que son similaire étranger, même un petit peu. Il serait préférable à ce qui est importé des autres pays.
« Des extraits des propos du Guide suprême de la Révolution islamique lors de l’audience accordée au ministre du Pétrole et aux responsables du ministère pétrole. 12/9/1370 »

L’Iran islamique, le centre et l’axe du grandiose mouvement mondial des musulmans,
L’Imam, la puissance et l’honneur des musulmans

Je voudrais aujourd’hui évoquer des vérités claires et évidentes, et ensuite faire une conclusion pour le peuple iranien, et une autre pour toutes nations musulmanes du monde.
La première vérité que personne ne peut rejeter, qu’aucune personne juste ne peut nier, est que notre vénérable Imam a renforcé et honoré l’Islam et les musulmans. Les ennemis de l’Islam souhaitaient voir la sainte religion affaiblie. Ils s’employaient à faire sortir l’Islam non seulement de la scène mais aussi de l’esprit des musulmans. Malheureusement, ils en étaient parvenus plus ou moins. Dans le sens de cette politique funeste, les gouvernements corrompus et inféodés étaient totalement sur les mêmes longueurs d’onde que l’Arrogance et le réseau mondial des ennemis de l’Islam.
Grâce à la Révolution, le vénérable Imam a insufflé une nouvelle vie aux musulmans. Aujourd’hui, dans de nombreux pays, l’Islam est le désir, l’idéal des jeunes générations militantes et intellectuelles. En l’occurrence, la chère Palestine. Il fait des années et des années qu’on parle au nom de la Palestine et qu’on lutte en son nom, mais vainement et sans succès. Aujourd’hui le peuple palestinien lutte et résiste au nom de l’Islam. Par conséquent le combat s’est déplacé des organisations, des groupes, des personnalités et des leaders au sein de la masse du peuple. Un tel combat n’échouera jamais. Si le combat reste populaire, il triomphera indubitablement. Ce fut grâce à l’Islam que l’Imam a revivifié son nom et éveillé la conscience islamique chez les musulmans.
Aujourd’hui dans les pays islamiques du nord-africain, des groupes résiste au nom de l’Islam et dans l’objectif d’instaurer un gouvernement et un ordre islamique. Ils ont aussi fait des progrès. Avant le mouvement de notre vénérable Imam, qui pourrait même penser à une telle chose ? De l’est et à l’ouest du monde de l’Islam, les musulmans se sont éveillés ; les minorités musulmanes, dans les pays européens et non européens, se sentent avoir leur propre personnalité. Une identité et personnalité islamiques se sont éveillées parmi les musulmans. Et cela grâce à l’Imam et son mouvement grandiose.

L’œuvre majeure de l’Imam
La première grande œuvre de l’Imam était la revivification de l’Islam. C’était deux cents ans que les appareils du colonialisme travaillaient pour jeter aux oubliettes l’Islam. Un des Premiers ministres britanniques avait annoncé, devant une réunion des politiciens colonialistes du monde : « Nous devons marginaliser l’Islam dans les pays musulmans ! » Avant et après de tels propos, des sommes pharamineux ont été dépensées pour éliminer l’Islam en premier lieu de la scène du quotidien et en second lieu de l’esprit et de la conduite individuelle des hommes. Puisqu’ils étaient conscients que cette religion s’avère le plus grand obstacle devant le pillage effectué par les grandes puissances et l’Arrogance. Notre Imam a revivifié l’Islam et le fit retourner à l’esprit et à l’acte des hommes ainsi que sur la scène politique mondiale.
La seconde grande œuvre de l’Imam était la réhabilitation de l’esprit de l’honneur chez les musulmans. Il n’était pas de sorte que l’Islam soit uniquement évoqué dans les débats et les analyses, dans les universités et au sein de la société, mais aussi, en raison du mouvement de notre Imam, les musulmans se sentaient honorés partout dans le monde.
Un musulman d’un grand pays où les musulmans sont en minorité, m’a dit : « Avant la Révolution islamique, je ne disais jamais que j’étais musulman. Selon la culture de ce pays, tout le monde portait un nom indigène ; quoique les familles musulmanes eurent baptisé leurs enfants de noms islamiques, ils n’osaient pas pourtant les appeler par ce nom ; ils en avaient honte. Mais après votre Révolution, notre peuple se vante de ses appellations islamiques. Si on leur demande qui êtes-vous, ils prononcent tout d’abord leur nom musulman. » La grande œuvre que l’Imam a accompli, a fait que les musulmans où ils se trouvent, se sentent glorieux et s’enorgueillissent de leur sainte religion qu’est l’Islam.
La troisième grande œuvre de l’Imam était le fait que les musulmans prennent conscience de la notion de l’Umma islamique. Avant cela, les musulmans, là où ils se trouvaient, n’avaient aucune conscience de la notion de l’Umma islamique ou bien ils ne la prenaient pas en sérieux. Aujours, tous les musulmans, dans différentes région de l’Asie jusqu’au cœur de l’Afrique, dans tout le Moyen-Orient, partout en Europe et en Amérique, sont conscients qu’ils font partie intégrante d’une seule grande communauté mondiale qu’est l’Umma islamique. Ce fut l’Imam qui fut à l’origine d’une telle prise de conscience ; ce qui représente l’arme majeure pour défendre les sociétés islamiques face à l’Arrogance.
La quatrième grande œuvre de l’Imam était de renverser l’un des régimes les plus rétrogrades, les plus néfastes et les plus inféodés dans la région voire dans le monde. Le renversement du régime impérial en Iran était l’une des plus grande œuvre de l’Imam puisque personne ne pouvait se l’imaginer. L’Iran était à l’époque le bastion le plus important du colonialisme dans le bassin du golfe Persique et dans le Moyen-Orient. Ce bastion a été effondré par notre Imam.
La cinquième grande œuvre de l’Imam était d’avoir instauré un gouvernement sur les bases de l’Islam ; une démarche que musulman et non-musulman ne pouvaient même pas imaginer. C’était un beau rêve que les musulmans ne pouvaient jamais imaginer qu’il se réaliserait. L’Imam – que son âme repose au paradis – a su réaliser, au niveau d’un miracle, ce rêve légendaire.
Le sixième œuvre de l’Imam était de fonder le mouvement islamique dans le monde. Avant la Révolution islamique, dans de nombreux pays dont dans les pays islamiques, c’étaient les groupes, les jeunes, les dissidents et les épris de liberté, avec des idéologies de gauche, qui se trouvaient sur la scène ; mais après la Révolution islamique, l’Islam a été la pierre de touche des mouvements libérateurs. Aujourd’hui, à chaque coin du monde immense de l’Islam un groupe ou une formation agit, en quête de liberté ou dans le sens anti-arrogant, sa tâche et son espoir trouvent leurs assises dans la pensée islamique.
Le septième œuvre de l’Imam consistait à tracer les contours d’une nouvelle vision dans le fiqh chiite. Notre jurisprudence repose sur des piliers extrêmement solides. Au terme d’une vision mondiale et gouvernementale et sur une vaste échelle, notre vénérable Imam a accordé une importance toute particulière à ce fiqh. Il a élucidé des dimensions de ce fiqh qui n’étaient pas auparavant clairs.
Le huitième œuvre de l’Imam était de rejeter les croyances erronées dans le chapitre de l’éthique individuelle des dirigeants. Le monde avait admis que ceux qui se trouvent à la tête des sociétés, agissent selon une éthique individuelle particulière ! L’arrogance, une vie de luxe, l’égoïsme, l’entêtement et bien d’autres concepts, étaient des caractères de comportement que le monde entier avait admis de la part de ceux qui se trouvaient à la tête du pouvoir. Même dans les pays révolutionnaires, les militants qui vivaient naguère sous les tentes ou se cachaient dans des grottes, dès qu’ils se sont installés à la tête du pouvoir, ont changé de manière de vivre ; ils ont changé leur éthique d’administration. Et ils ont opté pour le même statut que les autres monarques et présidents dans différents coins du monde ! Nous avons vu de près de telle chose, cela ne surprit pas non plus les gens.
L’Imam a fait changer une telle croyance erronée ; il a montré comment un leader populaire et aimé par tout une nation et les autres musulmans du monde, pourrait mener une vie chaste. Et au lieu de s’installer dans les palais fastueux, il accueille ses visiteurs dans un Hosseiniyeh. Et c’est avec le mode vestimentaire des prophètes, leur langage et leur éthique qu’il rencontre le peuple.
Si le cœur des gouverneurs et des dirigeants est inondé de la lumière de la connaissance et de la vérité, le faste, le protocole, l’excès, l’égoïsme, la vanité et l’arrogance, ne compteront plus désormais parmi les accessoires de leur gouvernement. C’était un des miracles de ce vénérable imam que la lumière de la connaissance et de la vérité se manifeste dans sa propre vie et dans l’appareil qu’il avait fondé.
La neuvième œuvre de l’Imam était de faire renaître la fierté et la confiance en soi chez le peuple iranien. Chers frères ! Les gouvernements dictatoriaux et individuels avaient fait, durant de longues années, de notre nation, un peuple faible, déshérité et soumis, de ce peuple qui bénéficiait d’un talent bouillonnant et des caractères collectifs extraordinaires, de ce peuple qui, tout au long de son histoire postislamique, avait obtenu tant d’honneurs scientifiques et politiques.
Les puissances étrangères, tantôt les Britanniques tantôt les Russes et d’autres Etats européens, puis les Américains ont humilié notre nation. Notre nation aussi avait cru qu’elle n’était pas à la hauteur des grandes tâches et qu’elle ne le méritait pas, qu’elle n’avait pas la compétence de bâtir, qu’elle n’avait pas d’initiative et qu’il revenait aux autres de la dominer et de lui imposer leurs diktats ! Ce fut ainsi qu’on tua l’esprit de l’honneur nationale et de la gloire chez notre peuple ; mais notre vénéré Imam réanima l’esprit de la gloire et de l’honneur nationale chez le peuple iranien.
Alors que notre nation est exempte des sentiments nationalistes arrogants – dont l’arrogance était l’origine et le régime funeste de pahlavi leur propagateur – mais elle est consciente de sa puissance et de sa grandeur. Aujourd’hui, notre peuple ne craint plus la collaboration de l’Est et de l’Ouest ni leurs complots conjoints et il ne se sent nullement faible.
Nos jeunes sont conscients qu’ils ont en mesure de bâtir leur pays. Notre peuple est conscient qu’il a la puissance et la compétence nécessaires pour se dresser contre la tyrannie et le maximalisme de l’Est et de l’Ouest. C’est notre Imam qui a animé un tel esprit d’honneur, de confiance en soi, de fierté nationale, des honneurs véridiques et authentiques chez le peuple.
Et enfin la dixième grande œuvre de l’Imam était de démontrer ce point que « ni l’Est ni l’Ouest » était un devise possible et réalisable. Les autres s’imaginaient qu’il fallait s’appuyer ou à l’Est ou à l’Ouest, qu’il fallait vivre aux dépends ou d’une telle puissance et de lui rester soumis ou de l’autre. Une nation n’est pas en mesure de dire en même temps non à l’Est et à l’Ouest, de rester sur ses pieds et de se renforcer chaque jour davantage. Mais notre Imam – que son âme repose au paradis – a su démontrer ce point là.
« Des extraits des sermons de la prière du vendredi de 23/4/1368 »

Les résultats et les bienfaits du mouvement de l’Imam Khomeiny et de sa voie

Il était l’âme de Dieu, qui, avec la canne et la main blanche de Moïse ainsi qu’avec l’expression et le discernement de Mustafa, s’est attelé à sauver les opprimés, il a fait ébranler le trône du pharaon de l’époque et inonda le cœur des déshérités de la lumière de l’espoir. Il offrit aux hommes la dignité, aux croyants la gloire, aux musulmans la puissance et le faste, au monde matérialiste et inanimé la spiritualité, au monde de l’Islam le mouvement, aux combattants et aux mujaheds sur la voie de Dieu le courage et la mort en martyr.
Il brisa les idoles et effaça les croyances associationistes. Il montra à tout un chacun comme devenir en l’homme parfait, vivre comme Ali jusqu’à frôler les frontières de la chasteté n’est pas un légende. Il fit aussi comprendre aux peuples qu’il est possible de se renforcer, de s’émanciper du joug de servitude et de confronter les puissances hégémoniques. Ceux qui avaient l’esprit lucide ont bien constaté sur son visage lumineux les bienfaits de l’approche de la cour divine et ils ont goûté à la douce saveur des bienfaisances divines qui l’inondaient au moment de l’existence et de la mort. Et sa sollicitation fut exaucée : « O Seigneur n’interrompe pas Ta grâce aux jours de l’existence et ne me coupe pas Tes bienfaits au moment de la mort. »
« Le message à la nation iranienne au terme du 40ème jour du décès de l’Imam Khomeiny (que son âme repose au paradis), 23/4/1368 »

Les idéaux sublimes de l’Imam
Les idéaux sublimes de l’Imam (que son âme repose au paradis) étaient : combattre l’Arrogance mondiale, maintenir la ligne inébranlable de modération dans le sens du slogan « Ni l’Est ni l’Ouest », insister sur l’indépendance véridique et tous azimuts de la nation ainsi que sur l’autosuffisance dans le sens littéral du terme, rester ferme et inébranlable sur la préservation des principes de la sainte religion, de la Chariaa et du fiqh islamique, instaurer l’unité et la solidarité, accorder un intérêt tout particulier aux nations musulmanes du monde entier, assurer la gloire de l’Islam et des peuples islamiques, ne se laisser pas intimider par les puissances mondiales, établir l’équité et la justice au sein de la communauté islamique, apporter un soutien sans condition et durable aux déshérités et aux basses couches de la société. Nous étions tous témoins comment l’Imam, résolu et déterminé, a poursuivi son chemin sur toutes ces voies. Il nous incombe à tout un chacun de continuer sa voie droite, sa conduite juste et son mouvement permanent.
« Des extraits des propos du Guide suprême de la Révolution islamique aux cérémonies marquant le serment d’allégeance du Premier ministre et du cabinet, 17/3/1368 »