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Les sept priorités du gouvernement

Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a reçu en audience, le mercredi 31 août, le président Hassan Rohani et les membres du cabinet. Il a tenu à rendre hommage au travail assidu du 11e gouvernement, estimant la semaine du gouvernement, une occasion propice pour présenter un bilan au peuple. Il a noté les points importants dans le cadre de sept chapitres avec pour thème l’Economie de résistance, la diplomatie, la science et la technologie, la sécurité, la culture, le VIe programme et le cyberespace en tant les priorités du pays et il a évoqué la feuille de route du 11e gouvernement dans l’année qui vient.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a félicité la semaine du gouvernement et commémoré le souvenir des martyrs Rajaï et Bahonar en tant que modèle de dévouement, de travail laborieux, et de popularité. En allusion aux certains efforts déployés pour purifier les monafeqin entachés, qui étaient les auteurs de ce crime, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : malheureusement certaines personnes tentent de créer un espace d’innocence pour les criminels qui ont tué en martyre des milliers de civils, des responsables et des personnalités saillantes du pays et de perturber ainsi le visage lumineux du défunt Imam, or, ces mains maléfiques et tendancieuses ne pourront rien et échoueront comme dans le passé.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué le compte-rendu du Président et des membres du cabinet à propos des démarches entreprises par le gouvernement pour souligner : ces rapports ont été très bons ; il faut aussi en informer le peuple, car le capital principal est le peuple, sa confiance et son espoir.
Il a estimé une tâche très difficile la gouvernance du pays par le gouvernement étant donné la variété, l’envergure des problèmes et des attentes. En allusion aux trois ans du 11e gouvernement, trois années qui se sont rapidement écoulées, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : il incombe au gouvernement de s’employer a maxima pendant l’année qui reste.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a recommandé au gouvernement de s’écarter des affaires marginales dans les mois à venir qui ont pour toile de fond les questions électorales. « Il ne faut nullement que le gouvernement s’occupe des débats électoraux, par contre il devra planifier jusqu’au dernier jour de sa fonction, pour travailler et régler les problèmes. La meilleure propagande pour un gouvernement est plan et action.
Il a également estimé la semaine du gouvernement une occasion propice pour une évaluation équitable du bilan du gouvernement par le peuple et les élites. « La critique n’a aucun effet nuisible ; or cette critique devra être équitable, conjuguée à une solution  correcte. », a noté le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei a évoqué, après une courte introduction, sept chapitres en tant que les priorités principales du pays et la feuille de route du 11e gouvernement.
Les questions économiques et l’application des politiques de l’Economie de résistance ont été le premier chapitre évoqué par le Guide suprême de la Révolution islamique.
« Aujourd’hui, les problèmes et les nœuds économiques constituent le problème principal du pays ; il faut qu’ils soient réglés et le règlement est subordonné à l’application correcte et précis des politiques de l’Economie de résistance. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, qui, en remerciant le premier vice-président pour son rapport à propos des activités et des démarches du QG du commandement de l’Economie de résistance, a insisté sur le suivi sérieux et étape par étape de tous les projets jusqu’au dernier étape. « Il incombe au QG du commandement de l’Economie de résistance d’observer et de veiller sur toutes ces activités et cela en convergence avec les politiques de l’Economie de résistance. Il faut empêcher avec fermeté la poursuite des projets ou des plans économiques qui ne sont pas en convergence avec les politiques de l’Economie de résistance. », a-t-il souligné.
Le Leader a mis l’accent sur le fait que pour appliquer à la lettre les politiques de l’Economie de résistance, il faut employer toutes les capacités du pays dans les secteurs agricole et industriel. « Une des nécessités de la réalisation des politiques de l’Economie de résistance est de créer un discours qui est réalisable avec une juste conception de ces politiques et de leurs effets de la part des responsables. », a-t-il noté.
L’honorable Ayatollah Khamenei a rappelé que le mouvement scientifique des dernières années et les progrès enregistrés dans les secteurs aérospatial, nano, nucléaire et biotechnologique puisaient dans le discours élaboré du mouvement scientifique et des logiciels durant les 12 dernières années. « Un tel discours devra également se former au sein de la société, à propos de l’Economie de résistance. », a-t-il précisé.
Il a souligné que l’application des politiques de l’Economie de résistance nécessitait des démarches qui allaient au-delà des travaux classiques du gouvernement dans le secteur économique. « Pour réaliser les politiques de l’Economie de résistance, il faut une mesure urgente et au-delà des travaux routines et conventionnels. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei a réitéré que les démarches telles qu’accorder aux provinces les prérogatives des prises de décision, canaliser les facilités bancaires et l’immense volume de liquide vers la production, les exhortations d’export, payer à temps le prix des produits agricoles, s’occuper sérieusement des villages, comptent parmi les plus essentielles et possibles pour réaliser les politiques de l’Economie de résistance.
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, la bureaucratie et  les règlements embarrassants pour les producteurs figurent parmi les obstacles de l’application des politiques de l’Economie de résistance. « Une autre nécessité de la réalisation de l’Economie de résistance est de soutenir les entreprises scientifiques. », a-t-il ajouté.
« Les projets qui sont applicables dans les entreprises scientifiques ne devront pas être confiés aux entreprises étrangères. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, qui s’est ensuite attardé sur le second chapitre c'est-à-dire la politique étrangère. En allusion au fait que la politique étrangère était une des priorités du gouvernement de M. Rohani, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné : j’en suis d’accord et j’ai toujours été pour la diplomatie mais il faut partager la capacité diplomatique de manière équilibré et adéquate dans le monde.
« L’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine devront avoir leur propre part dans la politique étrangères du pays. », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, qui en insistant sur l’impératif d’une position active dans la diplomatie, a ajouté : à propos des questions telles que celles de la région, des questions qui sont aussi compliquées qu’enchevêtrées, il faut agir avec attention, vigilance, lucidité, et de manière active et efficace.
L’honorable Ayatollah Khamenei a réitéré qu’il fallait également exploiter la diplomatie dans le sens du progrès économique. En allusion au fait qu’il ne fallait pas s’appuyer sur les conduites apparentes dans l’espace diplomatique, il a ajouté : l’unique chose à laquelle on peut faire confiance dans la diplomatie, c’est un travail constant, certain, signé et discutable.
Il a ensuite insisté sur le fait qu’il fallait tirer leçon de l’attitude déloyal des Américains à propos du Plan d’action commun et la malveillance de la partie adverse, pour souligner : cette expérience nous a appris qu’il fallait faire confiance aux promesses d’aucun gouvernement américain.
« Ma position critique envers l’affaire du Plan d’action commun vise la malveillance de la partie adverse et non pas à nos propres éléments, car nos négociateurs ont travaillé jour et nuit et nous sommes reconnaissant envers leur travail assidu. », a réaffirmé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a ensuite évoqué le troisième chapitre, science et technologique, de la feuille de route du gouvernement et de souligner : notre pays a besoin de la science et de la technologique pour progresser ; et durant les années passées, on a enregistré de bons progrès dans ce secteur.
L’honorable Ayatollah Khamenei en critiquant la baisse de la vitesse de la croissance du mouvement  scientifique dans ces dernières années, a réaffirmé : la vitesse du mouvement scientifique dans le monde est élevée et nous avons un long écart avec le progrès scientifique dans le monde, par conséquent il n’y a d’autre solution que d’accélérer la croissance du mouvement scientifique pour compenser ce retard ; il faut que le discours du progrès scientifique du pays se poursuive et ne s’arrête pas.
Il a également rappelé l’impératif de l’augmentation du budget de recherche des universités ; il faut payer entièrement ce budget actuel quoiqu’infime. Il a aussi insisté sur la relation entre l’université et l’industrie.
Le quatrième chapitre auquel le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué était celui de la sécurité.
« Grâce à Dieu et aux efforts admirables des forces de sécurité et des forces militaires, alors que les pays de la région sont aux prises avec des événements et de l’insécurité, le pays bénéficie d’un bouclier sécuritaire solide. », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui, l’esprit révolutionnaire et religieux du peuple est l’un des éléments principaux du bouclier sécuritaire solide du pays. « Il ne faut sous aucun prétexte que la moindre carence se produise dans cette barrière défensive. », a-t-il martelé.
Le Guide suprême de la Révolution islamique, en réitérant que l’organisme militaire et sécuritaire du pays est un autre élément du solide bouclier sécuritaire du pays, a précisé : il faut toujours aider cet organisme et l’exhorter.
L’honorable Ayatollah Khamenei a estimé les équipements et les moyens défensifs du pays, le troisième élément du bouclier sécuritaire et d’ajouter : l’ennemi est inquiet de la promotion de la capacité défensive et balistique du pays, par conséquent il faut soutenir la promotion de la capacité défensive.
La culture était le cinquième chapitre auquel le Guide suprême de la Révolution islamique a fait allusion en tant qu’une priorité du pays. « La culture concerne la littérature, l’art, le mode de vie, la conduite et l’éthique sociale ; les appareils culturels du pays sont responsables de tous ces secteurs. », a-t-il ajouté.
« Personnellement je n’approuve pas le dogmatisme ni la pression dans le secteur culturel, par contre j’ai la ferme conviction en l’esprit libre or, l’esprit libre ne signifie pas de laisser ouvrir le chemin au libertinage ou de permettre à l’ennemi d’infliger des préjudices. », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, qui, en allusion au travail approprié et efficace de la jeune génération croyante et révolutionnaire du pays, s’est interrogé pourquoi faut-il produire un film ou une pièce de théâtre qui porte atteinte à la foi de cette jeune génération ?
Le Guide suprême de la Révolution islamique a évalué de faible le bilan des appareils culturels aux deux échelles d’attaque et de défense ; et en mettant l’accent sur l’importance de l’attention accordé aux différentes scènes culturelles ainsi qu’aux antécédents et motivations des personnalités culturelles, il a précisé : ne faut-il pas que les responsables culturels du pays préfèrent celui qui s’est entièrement adonné à la religion et à la révolution islamique à un individu qui tout au long de sa vie n’a franchi aucun pas sur la voie de la religion et de la révolution et qui a même parfois y porter préjudice ?
L’honorable Ayatollah Khamenei en récapitulant ce chapitre, a souligné : il faut avoir, dans le secteur de la culture, l’esprit libre conjugué à une programmation équitable ; et en orientant et aidant les bonnes initiatives, empêcher les atteintes culturelles.
Le sixième chapitre des priorités du pays et de la feuille de route du gouvernement était l’importance du 6e plan de progrès et l’impérative de son accélération et de sa finalisation.
Le Guide suprême de la Révolution islamique en rappelant le retard dans la présentation du 6e plan de progrès, a ajouté : les programmes du progrès créent de cohérence et synergie ; tels les maillons d’une chaîne, conduisent le pays vers les objectifs du plan de perspectives vicennales, par conséquent donnez de l’élan au mouvement du 6e plan afin que le travail avance et ne s’arrête pas davantage.
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué le septième chapitre de ses recommandations au gouvernement, c'est-à-dire le cyberespace. « Le cyberespace, a-t-il souligné, est un monde en pleine croissance, immense, qui ne s’arrête pas, un monde avec à la fois des occasions en or et des menaces. »
Il a insisté sur l’impératif de l’exploitation a maxima des opportunités du cyberspace et du rejet de ses menaces, rappelant que l’objectif de la mise en place du haut Conseil du cyberespace était justement cette même question. « Il faut accélérer la création du réseau national de données. », a-t-il réitéré.
Au terme de ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué la question des salaires astronomiques. Soulignant qu’il ne fallait pas négliger cette affaire, il a précisé : la confiance du peuple a essuyé un grand préjudice à propos de cette affaire, car le peuple et les jeunes lettrés comparent leurs revenus avec ces salaires inéquitables et se demandent selon lesquels critères et privilèges et en raison de quel travail spécial, de tels salaires ont été payés ?
Il a insisté sur l’impératif d’une volonté ferme et une action catégorique à propos de ces salaires astronomiques dans tous les pouvoirs et les organisations. « Il faut que le pouvoir judiciaire intervienne et réagisse de manière opportune et nécessaire contre les fauteurs. », a-t-il ajouté.
Au début de cette rencontre, le président Rohani a présenté un compte-rendu des démarches entreprises par le gouvernement et rappelant l’importance de l’Economie de résistance, il a estimé que le fait d’assurer la stabilité et le calme économique était le plus grand acquis du gouvernement durant ces trois dernières années.
Souhaitant que le gouvernement parvienne au taux de croissance économique de 5% durant l’année en cours, il a déclaré la croissance de production nationale, un autre acquis du gouvernement. « Sur les plans pétrolier et gazier, nous avons fait atteindre les exportations d’un million 230 mille barils de pétrole et de gaz liquéfiés à 2 millions 579 barils par jour. », a-t-il précisé.
Il a aussi évoqué l’augmentation de la production du brut de 2millions 700 mille barils à 3 millions 850 mille.
M. Rohani a ensuite évoqué le taux de croissance de 15,5% dans le secteur agricole et de préciser : nous sommes arrivés cette année à l’autosuffisance dans  la production du blé et les réserves de blés du pays ont augmenté à 14 millions de tonnes, ce qui est sans précédent.
Le président a souligné : lors de ce gouvernement, on a pu appliquer 457 km de voie ferroviaire et 700 autres kilomètres sont en chantier. En allusion aux activités de 2500 entreprises scientifiques, et aux facilités qu’elles ont obtenues, le président Rohani a précisé : grâce aux entreprises scientifiques, 40 mille occasions d’emploi ont été créées.
En allusion aux problèmes économiques, M. Rohani a déclaré l’emploi le plus important problème actuel. « Pour régler entièrement le problème du chômage nous avons besoin de créer de l’emploi pour un million de personnes par an. », a-t-il précisé.
Parmi d’autres problèmes auxquels le président Rohani a évoqué, figurent notamment les dettes du gouvernement aux banques, la pénurie des sources d’eau, les problèmes sérieux de l’environnement, les difficultés du fonds de retraite, l’absence de l’équilibre dans les ressources et les budgets, la baisse des revenues pétrolières. « Il faut que tous les pouvoirs et les piliers du pays aident afin que nous puissions traverser ces problèmes. », a-t-il réitérer.
De même lors de cette rencontre, le premier vice-président Jahanguiri en allusion aux 120 projets et plans adoptés au QG du commandement de l’Economie de résistance, a ajouté : les politiques et les programmes de l’Economie de résistance sont suivis avec sérieux et disciplines  dans tous les ministères, les appareils, les préfectures ; et aujourd’hui on peut dire avec certitude que l’économie du pays est mis sur les rails.
MM. Sattari, vice-président chargé des sciences et de la technologie, Zanganeh ministre du Pétrole, Rabii ministre des Coopérative, Akhoundi, ministre des Transports et Nobakht, vice président et président de l’Organisation du programme et du budget ont présenté à leur tour des comptes-rendus des travaux effectués dans les différents secteurs.
Au terme de cette rencontre, les prières du midi et du soir ont été célébrées sous l’imamat du Guide suprême de la Révolution islamique.


 

 

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